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La ferme a été murée le jour même par la DREAL. Avec cette expulsion, la DREAL choisit de mettre des personnes à la rue pour réaffirmer son ambition d'avancer dans les travaux de la LEO, alors même que le projet est toujours suspendu faute de financements et que l'opposition locale grandit encore. Ces maisons sont un des derniers remparts contre la LEO. Les démolitions pourraient bien commencer prochainement, ainsi que l’a laissé entendre la DREAL. La temporalité sera alors à l'action : blocage et tout ce qui pourra mettre à l'arrêt les chantiers !

Au delà de la nécessité immédiate de cette occupation, habiter ce lieu nous a permis de créer et d'entretenir de nombreuses dynamiques de solidarité et de rencontre. On y a tissé des ponts entre les enjeux de défense des terres, de précarité, d'accès au logement, d'antiracisme. On est tristes et en colère, mais on a plein d'envies pour continuer à faire vivre ces liens, et une expulsion ne nous arrêtera pas !

A vite.

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Pendant ce temps, les forces de l’ordre s'amusaient à saccager nos espaces de vie et nos affaires personnelles laissées sur place. Là où, depuis un mois, nous avions redonné vie et pris soin de ce lieu et de ces terres à l'abandon, tout a été retourné à la pelleteuse. On a retrouvé nos pneus de voiture crevés, nos téléphones portables détruits, les matelas et les vêtements recouverts d'huile, de sirop, de vinaigre. Plusieurs personnes n'ont toujours pas pu récupérer leurs affaires.

Après dix heures de garde à vue, tout le monde est sorti avec une convocation pour comparution ultérieure devant le procureur (ordonnance pénale). Pendant tout ce temps, une enfant, un bébé et leur mère, qui logeaient dans le bâtiment, ont été emmenées et isolées sur un parking en plein soleil, d’où elles n’avaient pas de moyen de partir.

Plusieurs personnes ont dû être relogées en urgence par des réseaux solidaires. Parmi elles, la famille, avec un enfant et un bébé, à qui aucune solution de prise en charge n'a été proposée par les autorités.

Communiqué suite à l’évacuation de la Barzad

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Mercredi 17 avril à 8h nous nous sommes fait.e.s expulser de la Barzad. Les forces de l’ordre sont arrivées à 40, ont nassé les personnes présentes dans le hangar et ont refusé de nous présenter le cadre légal de l'intervention.

Neuf personnes ont été emmenées en garde à vue. L'expulsion du bâtiment squatté n'avait fait l'objet d'aucune procédure dont nous aurions pu nous défendre. Nous n’avions pas été notifié.e.s de notre expulsabilité, nous n’avons connaissance d’aucun arrêté encadrant l’intervention, auquel cas celle ci était parfaitement illégale. Nous ne nous attendions donc pas à devoir tenir le lieu par la force à ce moment là, et nous n'étions pas en mesure d'opposer de la résistance.

Cette intervention par la BAC et la BRI a été d'une profonde violence : violences physiques, propos racistes, refus d'accès aux médicaments même avec ordonnance, interdiction de s'occuper des chiens et même d'aller uriner. Au commissariat, le médecin demandé par plusieurs interpellé.e.s n'est arrivé qu'après 6 heures de garde à vue, les gardé.e.s ont à vue on été privé.e.s d'eau pendant 7h, une personne qui ne parle pas bien français n'a jamais eu accès à un interprète.

?⚠️?EXPULSION EN COURS : BESOIN DE SOUTIEN À LA BARZAD

Les forces de l'ordre sont sur place et tentent d'expulser les BarZadistes !! Besoin urgent de soutien sur place pour tenir les barricades, filmer et témoigner, désescalader les violences policières
2747 avenue de la Croix Rouge, Avignon 
Coordonnées GPS : Lon : 4.8449° / Lat : 43.9222°

Accès possible à pieds par le chemin des micocoules si il y a un barrage routier

ÉVACUATION EN COURS
Accès voiture par Chemin de La Croix rouge fermé par les flics, accéder par les champs

*? Quelques nouvelles de la BarZad
?2747 av de la Croix Rouge, Avignon*

- L'occupation est vivante, il y a du passage, des installations, de l'animation, des envies, des projets
- Une soirée de soutien à la zad a eu lieu à la ferme collective du Berquet dans les Cévennes, merci à elleux ! On a pu récolter un peu de sous qui seront investis dans l'aménagement du lieu (chantiers eau courante, élec...)
- On s'imagine comme un lieu d'accueil et d'entraide pour toustes. Si t'as des compétences à offrir en paperasse administrative, potager, soin, électricité, construction, etc. hésite pas à venir donner un coup de main
- Y a des poules ?

*?Événements à venir
?* Week-end du 27-28 avril 2024

Samedi 27 à 19h
✊ Contre le projet de prison à Entraigues (Vaucluse) en lieu et place d'une zone humide
? Ateliers et présentation de luttes locales anti-carcérales avec le Collectif Crève la taule 84
- sensibilisation des enjeux face au milieu carcéral : jeux de rôles sur les préjugés
- présentation du projet d'Entraigues
- présentation de la lutte

Dimanche 28
? Ateliers artivisme, ouverts à tous les âges !
- Dès 10h30 : réalisation d'une fresque murale co-créée sur le bâtiment de la BarZad
- Dès 15h avec XR Avignon : détournement d'affiches publicitaires, banderoles, t-shirts...

? Restauration sur place à prix libre (liquide uniquement) pour tous les repas.

♥️ A faire tourner largement dans vos comités, organisations et groupes affinitaires

✊ APPEL À PRÉSENCE

La Barzad est maintenant bien installée : un squat d’habitation dans le corps de ferme, et plein de place dans les champs !

L’étage supérieur droit du bâti est désormais habité par une famille qui nous a rejoint cette semaine! Un grand hangar ouvert à été aménagé comme salon et lieu de reu et de cuisine s’il pleut. Un dortoir mixte a été imaginé dans le bâti principal, un autre en mixité choisie MINT dans une petite maison contiguë au bâti principal. Mais on passe surtout notre temps dehors dès qu’il fait beau.
Un immense potager est en élaboration et des chantiers de cabane ont été lancées.
Un premier forage a été restauré avec une pompe à main, l’eau n’est pas potable. L’électricité a été installée ! On a pu accueillir concert, projection de film, et plein de chouettes moments.

Ce lieu est à toustes : nous ne sommes pas un collectif de permanent•es, mais une occupation vivante. Maintenir la présence reste un enjeu ! Alors venez vous appropriez ces espaces, tout changer, tout améliorer ! Dans l’idée de:

- affirmer, au yeux de la préfecture et des autres riverain.e.s, qu’on est deter et que le lieu se pérennise.
- Assurer une continuité dans la dynamique collective du lieu et conserver comme mode de fonctionnement la transmission et la réapropriation.
- Soutenir les personnes qui seront présente sur le lieu à savoir de sur: les membre de la famille qui nous ont rejoint il y a une semaine.
- Permettre également d’avoir une continuité dans l’accueil et le travail de care que l’on a jusqu’ici proposé.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore nous appelons à faire présence à la Barzad.

Si tu es dispo, peu importe la durée, n’hésite pas à passer pour faire et penser ce lieu avec nous ?

? Actualités de la BarZad ?️

Merci à tous-tes pour votre soutien, votre présence, vos messages, vos dons. Ces derniers jours une centaine de personnes sont passées à la BarZad ! Des environs, de l'autre bout de la France ou des pays voisins.

Ce week-end, une famille a emménagé dans le bâtiment. Bienvenue à elleux ! Le lieu reste ouvert à tous-tes pour passer ou vivre.

Plusieurs chantiers ont pu être menés grâce aux énergies collectives :
- désencombrement, nettoyage, décoration de plusieurs pièces désormais habitables ;
- plantation de semis: fèves, petits pois, pois gourmands, soucis, tournesol, et puis du thym, des néfliers, des figuiers, des orties...
-  réparation des gouttières et récupération de l'eau de pluie ;
- début d'un chantier cabane en mixité choisie ;
- on a même un peu d'électricité maintenant !

Nous avons aussi partagé des moments festifs avec un concert samedi soir et une batucada dimanche. Il y avait du voisinage, des enfants, et du soleil ☀️ Et puis il y a eu des heures de discussions autour du brasero nous laissant un parfum indélébile.

Peu de fdo à l'horizon, pas de contrôle pour arriver sur zone, ce qui nous offre un peu de tranquillité pour se concentrer sur le lieu de vie.

Passez nous voir ?