Mgr est à l'agonie, prêtres et amis se sont réunis pour l'entourer.

La respiration de Mgr a changé au cours de la nuit. Il ne lui reste probablement que quelques heures sur cette terre.
Prions !

Dernières nouvelles de Mgr Williamson (18:20):

Mgr est paisible mais décline peu à peu. Il est veillé en permanence, en partie par des prêtres qui le visitent.

Méditation Chrétienne : Le salut

Considère donc et redis-toi cette vérité : J'ai une âme ; si je la perds, tout est perdu. J'ai une âme ; si en la perdant je gagne un monde, quel sera mon profit ? Si je deviens un grand personnage et que je perde mon âme, à quoi bon ? Si j'amasse des trésors, si j'illustre ma famille, si je fais une situation à mes enfants, et que je perde mon âme, de quelle utilité tout cela me sera-t-il ? De quoi servent les grandeurs, les plaisirs, les vanités, à tant de malheureux qui ont mené une vie mondaine et qui maintenant pourrissent dans la fosse et brûlent en enfer ? Puisque donc j'ai une âme, que cette âme est à moi, que je n'en ai qu'une, et que la perdre une fois c'est la perdre pour toujours, je dois bien veiller à me sauver. C'est là un point trop important. Être toujours heureux ou toujours malheureux : voilà ce dont il s'agit.

Mon Dieu, je l'avoue avec confusion : hélas ! j'ai vécu en aveugle jusqu'ici ; j'ai erré loin de vous ; je n'ai point songé à sauver mon âme. O mon Père, pour l'amour de Jésus-Christ, sauvez-moi. Je consens à tout perdre, pourvu que je ne vous perde pas vous-même. O Marie ! mon espérance, sauvez-moi par votre intercession.

12 Novembre : Saint René, évêque d'Angers (450)

L'évêque d'Angers, Maurille, traversait un jour le village que l'on appelle aujourd'hui la Possonnière. Une femme de haute naissance nommée Bononia, vint se jeter à ses pieds et le conjura de lui obtenir du ciel un enfant, l'objet de tous ses désirs. L'évêque lui promit de prier pour elle, et un an plus tard (397), la noble dame mit au monde un fils, qu'elle offrit à Dieu. Cependant sa reconnaissance ne dura pas, car elle négligea de faire baptiser son nourrisson. A sept ans, une maladie soudaine emporta le petit païen. Lorsque sa mère comprit qu'il se mourait, elle se rendit en toute hâte à l'église de Saint-Pierre d'Angers, où Maurille offrait le saint sacrifice, et le supplia de venir sans retard conférer le baptême à son cher moribond. L'évêque délibéra un instant s'il devait interrompre les cérémonies saintes, ce que défendent les saints canons, ou risquer de laisser mourir l'enfant hors de la communion chrétienne. Il crut pouvoir attendre, mais quand il arriva, le fils de Bononia était mort. Cet événement jeta Maurille dans une profonde tristesse. Se jugeant désormais indigne des fonctions de l'épiscopat, il résolut de se retirer au fond d'une solitude, et vécut dans les larmes jusqu'au jour où Dieu lui fit connaître que la vie de l'enfant était accordée à son repentir. Il revint donc, fit ouvrir la tombe, et, à son appel, le cadavre se releva plein de vie. Le ressuscité reçut immédiatement le baptême et, en souvenir du miracle, le nom de René.

Il fit ses études à l'école épiscopale, et cette fois le vœu de sa mère fut accompli : l'enfant qu'elle avait offert au Seigneur entra dans la cléricature, devint archidiacre, administra l'église de Chalonnes-sur-Loire, et, à la mort de Maurille, lui succéda sur le siège d'Angers. Il devint plus tard évêque de Sorrento, en Italie, et c'est dans cette ville qu'il mourut en 450. Ses restes furent portés en France et déposés, le 12 novembre 1012, dans l'église de Saint-Maurille d'Angers.

Nous venons demander à nos abonnés, lecteurs et amis leurs prières pour une intention particulière urgente et grave confiée à l'un de nos prêtres.
D'avance nous vous en remercions, et plus encore, Dieu vous le rendra sans aucun doute.

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Pensée Chrétienne : Prions pour les morts, Dieu le désire

La dévotion aux âmes consiste à les recommander à Dieu par des messes, des aumônes et des prières, pour qu'il les console dans leurs peines, et les appelle bientôt à la gloire céleste. Cette dévotion lui est très agréable, car ces âmes sont les bien-aimées de Jésus-Christ, ornées de la grâce sanctifiante, ses épouses pour l'éternité. Sa justice les tient éloignées de lui pour un temps ; mais, parce qu'il les aime d'un amour extrême, c'est lui faire un plaisir immense que de hâter leur délivrance en leur ouvrant le ciel, ou de les soulager par de pieux suffrages.

O mon Dieu, je vous aime : et, parce que je vous aime, je veux vous faire plaisir en consolant ces âmes que vous chérissez tant. Sainte Mère Marie, pour l'amour de votre Fils, inspirez-moi un grand zèle en faveur des âmes du purgatoire.

Indulgences pour les âmes des fidèles défunts
Le péché entraîne avec lui deux conséquences : la souillure de l’âme, devenue indigne de l’héritage céleste, et la dette contractée par cette âme envers la souveraine justice de Dieu ; ou, pour nous servir des termes consacrés par l’école, on distingue dans le péché la coulpe et la peine. (...)
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