بسـمربّعشــق
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بهمن دارالشفایی
مجید زاهدی دیدن دماوند همیشه برام حس بی نظیریه انگار تو روز های بعد بارون پاییزی و تو چله ی سوزناک زمستون دماوند سقف آسمون مملکت رو سرجاش نگه داشته… این پلان رو با عشق ثبت کردم من به خودم ثابت کردم این کشور خیلی زیباست کاشکی قدر بدونیم.
بهتربن هدية اي كه امروز و بمناسبت ويژه ان دريافت كرده ام
Video from Mir Sadat
Nicolas Sarkozy organise, en 2007, à Paris, une conférence internationale de financement de l’Etat palestinien, avant d’affirmer que « Gaza ne peut pas continuer à être la plus grande prison à ciel ouvert du monde ». En 2011, lors d’un aparté avec le président américain, Barack Obama, il qualifie même de « menteur » Nétanyahou, revenu au pouvoir deux ans plus tôt. Il est vrai que le premier ministre israélien continue d’agiter la menace terroriste, non seulement pour consolider le blocus de Gaza, mais aussi pour disqualifier Mahmoud Abbas, le successeur d’Arafat, et poursuivre ainsi la colonisation de la Cisjordanie.
La France, frappée en janvier 2015 par une série d’attentats djihadistes, persiste pourtant à refuser les amalgames de Nétanyahou. Alors que le premier ministre israélien s’invite à la marche de solidarité du 11 janvier 2015, François Hollande réagit en y conviant aussi le président palestinien. Nétanyahou déclare à cette occasion « à tous les juifs de France » qu’« Israël est votre foyer », contraignant le premier ministre Manuel Valls à rappeler solennellement que « la France sans les juifs de France, n’est plus la France ».
Evincé du pouvoir en 2021, après quatre élections en deux ans, Nétanyahou redevient premier ministre en décembre 2022, avec le concours de l’extrême droite suprémaciste, à qui il confie des portefeuilles régaliens. Toujours sous le coup d’une triple mise en examen pour « corruption », « fraude » et « abus de confiance », il lance une réforme judiciaire, qualifiée de « putsch » par ses opposants, descendus par centaines de milliers dans les rues en protestation.
Washington et Berlin n’ont pas de mots assez sévères pour dénoncer cette tentative de saper le contre-pouvoir des juges. Mais l’horreur de la campagne terroriste du 7 octobre transfigure Nétanyahou en leader autoproclamé du « monde civilisé » face à un Hamas assimilé à l’organisation Etat islamique. Alors qu’il élude sa lourde responsabilité dans l’effondrement initial de la sécurité d’Israël et que les familles d’otages l’accusent de ne pas accorder une priorité absolue à la libération de leurs proches, Benyamin Nétanyahou recycle ses slogans de l’Institut Jonathan pour imposer le seul horizon de l’éradication du Hamas, sans avoir plus de vision du « jour d’après » à Gaza que n’en avait l’administration Bush en Irak en 2003.
Les dirigeants occidentaux qui se succèdent en Israël pour apporter leur solidarité active à Nétanyahou devraient néanmoins se rappeler que les véritables amis du premier ministre israélien sont, et de longue date, Donald Trump, Viktor Orban et, naturellement, Vladimir Poutine, grand vainqueur à ce stade de la crise à Gaza. C’est d’ailleurs pour ménager le maître du Kremlin que Nétanyahou a refusé la visite de solidarité de Volodymyr Zelensky en Israël. Cela ne trouble à l’évidence pas les dirigeants du « monde civilisé », prêts à s’engouffrer avec Benyamin Nétanyahou dans le piège tendu par le Hamas à Gaza.
Jean-Pierre Filiu (professeur des universités à Sciences Po)
Comment Benyamin Nétanyahou est devenu le leader autoproclamé du « monde civilisé »
CHRONIQUE
Jean-Pierre Filiuprofesseur des universités à Sciences Po
La « guerre contre le terrorisme », que Nétanyahou prêche inlassablement depuis quatre décennies, est en train d’imposer ses automatismes idéologiques aux démocraties occidentales.
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Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou lors de sa rencontre avec le président américain Joe Biden, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. MIRIAM ALSTER / AP
Au commencement était Jonathan. Le frère aîné de Benyamin Nétanyahou a en effet été tué, en 1976, en menant un raid israélien de libération d’otages sur l’aéroport ougandais d’Entebbe. Un Institut Jonathan est fondé à sa mémoire, trois ans plus tard à Jérusalem, par Benyamin et son père, Benzion Nétanyahou, un idéologue de l’Irgoun (littéralement « l’Organisation », responsable de nombreux attentats en Palestine de 1937 à 1948, notamment des massacres de civils arabes). Cet institut désigne le terrorisme, naturellement arabe, comme le mal absolu et l’associe à la menace soviétique, face à laquelle Nétanyahou propose « une alliance antiterroriste de toutes les démocraties occidentales ». De telles thèses sont reprises par Ronald Reagan et son administration, de 1981 à 1989, au nom d’une « nouvelle guerre froide » contre « l’empire du mal » de l’URSS, auquel serait affiliée, dans une telle vision binaire, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat.
De Beyrouth à BagdadFrançois Mitterrand, au cours de la première visite d’Etat d’un président français en Israël, en 1982, évoque à la fois les « combattants » de l’OLP et la perspective d’un Etat palestinien. Peu après, lors de l’invasion israélienne du Liban, il fait tout pour que le long siège de Beyrouth-Ouest ne débouche pas sur des batailles de rues, qu’Israël aurait assurément gagnées, mais à un coût exorbitant. La France supervise au contraire l’évacuation d’Arafat et de ses fedayines, convaincue qu’elle préserve ainsi, le moment venu, un interlocuteur pour Israël. Mais ce n’est qu’après la reconnaissance d’Israël par l’OLP qu’Arafat est, en 1989, reçu par Mitterrand à l’Elysée.
Quatre ans plus tard, Arafat signe avec Yitzhak Rabin, le premier ministre israélien, les accords de paix d’Oslo, que Nétanyahou, devenu le chef de l’opposition, condamne comme une intolérable concession à la « terreur ». Peu importe que l’URSS ait disparu, il stigmatise l’OLP comme la tête d’une hydre terroriste, à combattre sans relâche. Nétanyahou s’affiche dans des meetings où sont scandés les slogans « Rabin, chien d’Arafat », voire « mort à Rabin ».
Lorsque Rabin est assassiné, en 1995, certes par un terroriste, mais juif et Israélien, Nétanyahou croit sa carrière politique compromise. Mais il se remet vite à marteler le mantra de la « terreur », forcément arabe et anti-occidentale, parvenant à être élu de justesse en 1996 à la tête du gouvernement. Il s’attache, durant ses trois premières années au pouvoir, à méthodiquement vider de leur substance les accords d’Oslo.
Redevenu simple député, il voit la rhétorique de l’Institut Jonathan triompher avec les attentats du 11 septembre 2001 et la « guerre globale contre la terreur » de George W. Bush. Nétanyahou se mobilise à Washington en 2002 pour assimiler l’OLP à Al-Qaida, tout en contribuant à la campagne de désinformation sur les armes de destruction massive en Irak. Jacques Chirac dénonce alors l’aveuglement d’une offensive de renversement de Saddam Hussein qui ne préparerait pas « le jour d’après ». La France évite ainsi que la désastreuse invasion de l’Irak ne débouche sur une confrontation mondialisée entre l’islam et l’Occident. Quant à Nétanyahou, il préfère, en 2006, célébrer, à l’hôtel King David de Jérusalem, le soixantième anniversaire de l’attentat de l’Irgoun, qui y fit 91 morts, dont 41 Arabes, 28 Britanniques et 17 Juifs. La plaque apposée à cette occasion est sans doute la seule au monde à honorer les auteurs d’un attentat plutôt que leurs victimes.
Le gouffre de Gaza
خونسرد باشید !،آرام باشید ! مطمئن باشید !
روحت شاد فرمانده !!!!!
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