✍? **L'étrangère

Quelques années avant ma naissance, ma famille connut une étrangère récemment arrivée dans notre quartier.
Depuis le début, ma famille fut subjuguée par cette personne, si bien que nous en arrivâmes à l'inviter à demeurer chez nous.
L'étrangère accepta et depuis lors elle fit partie de la famille.
Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où elle venait, tout me paraissait évident.
Ma famille m'apprit ce qu'était le bien, le mal et l'obéissance. Mais l'étrangère c'était une conteuse, une enjôleuse. Elle nous maintenait, pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Elle avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences.
Elle connaissait tout du passé, du présent, elle aurait presque pu parler du futur !
Elle fit même assister ma famille à des parties de football.
Elle me faisait rire et elle me faisait pleurer.
L'étrangère n'arrêtait jamais de parler, ça ne dérangeait pas ma Mère.
Parfois maman se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles. Je pense qu'en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité (Maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'elle s'en aille.)
Nous avions nos convictions morales, mais l'étrangère ne semblait pas en être concernée.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s'en seraient permis.
Ce n'était pas le cas de l'étrangère qui se permettait tout, offusquant et faisant rougir la famille.
On nous avait totalement interdit l'alcool. Elle, l'étrangère, nous incitait à en boire souvent.
Elle nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distinguer.
Elle parlait librement (peut-être trop) du sexe.
Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cette étrangère pendant mon adolescence.
Nous la critiquions, elle ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, elle était toujours là !
Des années sont passées depuis notre départ du foyer.
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n'avons plus cette fascination. Il n'empêche que, si vous pouviez pénétrer chez nous, vous la retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre…
Voulez-vous connaître son nom ?
Nous, nous l'appelons… Télévision !

Attention :
Maintenant, elle a un époux qui s'appelle ordinateur ?.
un fils qui s'appelle Portable.
une fille qui s'appelle Tablette et un neveu pire que tous : Lui c'est Smartphone ?!
et ils se lient tous ensemble pour nous éloigner les uns des autres !!!!**

**Un homme voit un serpent brûler dans les flammes et décide de le libérer du feu. Le serpent le mord dès qu'il l'attrape.

Et cela cause à la personne une douleur atroce. La personne jette immédiatement le serpent et le serpent retombe dans la flamme brûlante.
À ce stade, la personne regarde autour d'elle et trouve un bâton en métal. Elle utilise le bâton pour sauver le serpent des flammes.

Une autre personne qui regardait l'incident s'est approchée de la personne et lui a demandé :
« Ce serpent t'a mordu ! Pourquoi essaies-tu de lui sauver la vie ?

Le premier homme a répondu: "La nature du serpent est de mordre, mais cela ne changera pas ma nature, et ma nature est d'aider."

Ne changez pas votre comportement à cause de la mauvaise nature de quelqu'un... ou d'être blessé par les autres. Ne perdez pas la pureté de votre esprit.
Apprenez à travailler avec prudence.**

✍? Il était une fois un Âne dont le Maître possédait également un Berger. Ce chien était son favori et recevait de nombreuses gâteries. Chaque jour, le Chien courait à la rencontre du Maître, s'amusant et bondissant pour lui lécher les mains et le visage.
Tout cela, l'âne le vit avec beaucoup d'amertume. Bien qu'il fût bien nourri, il avait beaucoup de travail à faire ; d'ailleurs, le Maître ne faisait presque jamais attention à lui.
Maintenant, l'âne jaloux s'est mis dans sa tête que tout ce qu'il avait à faire pour gagner la sympathie de son propriétaire était d'agir comme le chien. Alors un jour, il quitta son écurie et entra avec fracas dans la maison.
Trouvant son Maître assis à la table du dîner, il leva les talons et, avec un grand braiement, caracolait étourdiment autour de la table. Puis il planta ses pattes de devant sur les genoux de son Maître et roula sa langue pour lui lécher le visage, comme il avait vu le Chien faire. Mais la chaise et table se renversèrent sous le poids du bourricot et l'homme entraînant dans la chute une pile d'assiettes en porcelaine.
Le Maître fut très alarmé par le comportement étrange de l'âne, et appelant à l'aide, attira bientôt l'attention des serviteurs. Quand ils ont vu le danger que courait le Maître à cause de la bête maladroite, ils se sont jetés sur le baudet et l'ont ramené à coups de pied à l'étable. Là, ils le laissèrent pleurer la folie qui ne lui avait valu qu'une raclée.☮ Moralité *: Un comportement considéré comme agréable chez l'un est très grossier et impertinent chez l'autre.
N'essayez pas d'obtenir des faveurs en agissant d'une manière contraire à votre nature et à votre caractère.*

**Un Lion avait aperçu trois Buffles se nourrir dans un champ ouvert. Il avait tenté de les attaquer plusieurs fois, mais ils étaient restés ensemble et s'étaient entraidés pour le chasser. Le Lion avait peu d'espoir de les manger, car il n'était pas à la hauteur de trois animaux forts avec leurs cornes et leurs sabots acérés. Mais il ne pouvait pas s'éloigner de ce champ, car il est difficile de résister à un bon repas, même lorsqu'il y a peu de chances de l'obtenir.
Puis un jour, les buffles eurent une querelle, et quand le Lion affamé vint les regarder et les trouva dans des coins séparés du champ, aussi loin l'un de l'autre.
Il était maintenant facile pour le Lion de les attaquer un par un, et il procéda à cela avec la plus grande satisfaction et le plus grand plaisir.

Dans l'union fait la force.**

La magie des petits gestes

Chaque matin quand je veux partir au travail, ma femme me rappelle toujours quelque chose que j'ai oublié, parfois les clés de la maison, dès fois les clés de la voiture, souvent mon téléphone portable, le chargeur, des documents; elle trouvait toujours l'occasion pour me lancer des railleries du genre tu commences à vieillir et à perdre la mémoire.

Cela étant, j'ai décidé de mettre fin à ces sarcasmes, et ne plus donner l'occasion à ma femme de se moquer de ma personne. Alors j'ai pris une feuille de papier où j'ai noté tout ce que j'avais l'habitude d'oublier avant de quitter la maison pour aller au travail.

Bref, quand je me suis réveillé ce matin, j'ai pris cette feuille, et j'ai commencé à cocher tout ce que je dois porter sur moi. Ainsi, j'ai souris en savourant ma petite victoire...

Une fois au volant de ma voiture ma femme m'appelle, je lui ai répondu avec assurance et défi :
– N'essaie pas ! Je n'ai absolument rien oublié aujourd'hui
Elle m'a répondu en riant : Reviens à la maison, aujourd'hui c'est dimanche...!

Agréable Journée
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