Pour l’histoire: Suivez attentivement

Le général français Didier Castres, cet officier qui a dirigé les opérations de bombardement de la résidence de Laurent Gbagbo lors de la crise ivoirienne pour installer Alassane Ouattara, n’a jamais vraiment quitté la scène.

Aujourd’hui, cet officier supérieur est le président du groupe GEOS, une milice française opérant en Côte d’Ivoire, au service exclusif d’Alassane Ouattara.

Souvenez-vous ! C’est à cet homme, président de cette milice, qu’Emmanuel Macron et Alassane Ouattara ont confié la mission de mettre en place un dispositif militaire de déstabilisation de l’AES.

Le glas d’un empire fatigué

Paris ne brille plus. Les ors de la République sont ternis par la poussière des illusions perdues. Jadis cœur battant d’un empire qui dictait sa loi aux confins du monde, la France se découvre aujourd’hui vulnérable, isolée, bousculée par ceux qu’elle croyait pouvoir tenir éternellement sous sa coupe.

Nostradamus, dans ses visions brumeuses, avait entrevu ce moment. Une république en grand trouble, un empire en débâcle, un pays déchiré par ses contradictions, prisonnier d’un passé qu’il refuse d’assumer et d’un avenir qu’il ne sait plus maîtriser. La scène est dressée.

Dans les ruelles d’une Afrique qui s’éveille, l’ombre du colonisateur s’efface sous la lumière crue de la vérité. Longtemps bercés par la peur, hypnotisés par des promesses creuses, les peuples se relèvent, fiers, déterminés. L’Alliance des États du Sahel n’est pas qu’un pacte militaire, c’est une déclaration d’existence. Une main tendue entre frères, un serment scellé sous le soleil brûlant du désert, là où l’on sait que la patience est une arme aussi tranchante que la lame d’un sabre touareg.

Et pendant que les tam-tams de la liberté résonnent de Bamako à Ouagadougou, de Niamey à d’autres citadelles insoumises, la France vacille. Son isolement n’est pas seulement diplomatique ; il est moral, historique, inexorable. Elle croyait éternel son rôle de donneuse d’ordres, elle se découvre incapable de dicter autre chose que des communiqués sans écho. Les chancelleries la regardent avec une pointe de pitié, les grandes puissances négocient désormais sans elle.

Alors, pour tromper l’évidence, elle s’invente des batailles imaginaires. Elle se veut stratège et s’agite en déclarant vouloir envoyer des troupes… au Groenland. Une réaction grotesque face aux visées expansionnistes des États-Unis, comme si quelques bataillons tricolores allaient inquiéter la première puissance militaire mondiale. Une gesticulation puérile, surtout venant d’un pays qui sait pertinemment que, sans le parapluie américain, il n’est rien. Depuis plus d’un demi-siècle, son armée ne survit que sous perfusion de Washington. Le renseignement ? Américain. La technologie de pointe ? Américaine. La logistique ? Américaine.

Le paradoxe est risible. Une France qui, d’un côté, joue les frondeuses face aux États-Unis, et de l’autre, supplie en coulisses pour que l’OTAN continue de lui garantir sa survie. Ce n’est pas une nation souveraine, c’est un pantin qui rêve d’être un géant.

Mais le monde a changé. L’histoire n’accorde pas de place à ceux qui n’ont pas su évoluer avec elle. Le glas a sonné. Nostradamus avait raison. L’ère du mensonge impérial touche à sa fin. La France ne tombe pas sous les coups d’un ennemi extérieur, elle s’effondre sous le poids de ses propres illusions. Et tandis qu’elle trébuche, ailleurs, là où hier elle imposait son ordre, des peuples entament enfin leur propre marche.

Publiez les images de la manifestation en commentaire avec les noms des localités.

À la place du dromadaire, je m’occuperais de soigner ma bouche au lieu de chercher à nuire au sable. Il a pris, il va déposer, parce que personne ne peut nous intimider.

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Sous la gestion éclairée de l’économiste en chef autoproclamé, la dette extérieure de la Côte d’Ivoire est passée de 6 000 milliards de francs CFA à son arrivée au pouvoir à 17 524,3 milliards de francs CFA à fin 2023. Cette somme colossale représente 62,0 % de la dette publique totale, qui s’élève désormais à 28 268,5 milliards de francs CFA.