Meilleur code promo đđđđ
Instagram
https://www.instagram.com/nimpazor
Facebook
https://www.facebook.com/nimpazorprono
YouTube
https://youtube.com/c/NIMPAZORBUSINESS
Last updated 3Â months, 3Â weeks ago
Last updated 3Â months ago
The OFFICIAL Telegram Channel of Simon Parkes.
Last updated 2Â months, 2Â weeks ago
sont avĂ©rĂ©s, câest extrĂȘmement grave. Si câest une rumeur, il faut y mettre fin", avait Ă©crit la sĂ©natrice PS Laurence Rossignol sur X.
Bac 2024 : des Ă©lĂšves d'un lycĂ©e juif n'ont pas Ă©tĂ© discriminĂ©s, selon une enquĂȘte
https://www.lexpress.fr/societe/education/bac-2024-des-eleves-dun-lycee-juif-nont-pas-ete-discrimines-selon-une-enquete-PS6F6QGNZVDBJP6YTZ6G6Y7LIE/
Les soupçons et accusations de discrimination au prĂ©judice d'Ă©lĂšves d'un lycĂ©e juif parisien lors du bac 2024 n'ont pas Ă©tĂ© confirmĂ©s par l'enquĂȘte administrative lancĂ©e par la ministre Nicole Belloubet (https://www.lexpress.fr/politique/remaniement-pourquoi-macron-a-choisi-belloubet-ce-quil-pense-vraiment-de-dati-HEP7DVYYLFDQ7CY32MJDCFJFPM/), a indiquĂ© jeudi soir l'Education nationale.Les Ă©lĂ©ments recueillis "ne permettent pas de conclure que les Ă©lĂšves du lycĂ©e YabnĂ© auraient subi une quelconque discrimination Ă raison de leur religion supposĂ©e ou de leur Ă©tablissement dâorigine", indiquent les rĂ©sultats de l'enquĂȘte."Si certaines Ă©lĂšves ont pu connaĂźtre des notes plus faibles Ă cette Ă©preuve trĂšs spĂ©cifique du Grand oral quâĂ celles dâautres Ă©preuves Ă©crites dans les mĂȘmes matiĂšres, rien nâĂ©tablit que ces notes attribuĂ©es par un jury souverain lâauraient Ă©tĂ© pour des raisons autres que la maĂźtrise ou lâabsence de maĂźtrise de cet exercice par ces Ă©lĂšves", ajoute-t-il. Les modalitĂ©s dâexamen ont Ă©tĂ© "conformes", fait valoir l'enquĂȘte. Nicole Belloubet avait demandĂ© l'ouverture d'une telle enquĂȘte, "Ă la suite de signalements concernant une quinzaine dâĂ©lĂšves du groupe scolaire" privĂ© sous contrat YabnĂ© Ă Paris, rappelle le ministĂšre."Aucune distorsion de notation"Sur "les deux jurys incriminĂ©s", pour le premier, "lâanalyse des rĂ©sultats des candidats notĂ©s par ce jury, en comparant les Ă©lĂšves issus de YabnĂ© et les autres Ă©lĂšves, ne rĂ©vĂšle aucune distorsion de notation". Et pour le deuxiĂšme, s'il "sâest montrĂ© globalement plus sĂ©vĂšre, rien ne permet de retenir une discrimination rĂ©elle ou supposĂ©e Ă lâĂ©gard des Ă©lĂšves du lycĂ©e" YabnĂ©, ajoute-t-elle.De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, "173 candidats ont passĂ© le grand oral en physique-chimie" dans le centre dâexamen situĂ© dans le 18e arrondissement de Paris et "la distribution des notes ne montre pas de distorsion majeure pour les Ă©lĂšves du lycĂ©e YabnĂ©", selon les conclusions de l'enquĂȘte.L'avocat Patrick Klugman avait affirmĂ© sur le rĂ©seau social X que le lycĂ©e YabnĂ© avait "constatĂ© un biais de notation au prĂ©judice de 15 de ses Ă©lĂšves qui ont passĂ© lâoral de spĂ©cialitĂ© du bac devant deux jurys d'un mĂȘme centre d'examen Ă Paris". "On parle de 9 points dâĂ©cart sur 20 en moyenne par rapport aux 123 autres candidats du lycĂ©e qui sont passĂ©s devant d'autres jurys. Cet Ă©cart qui n'est explicable ni statistiquement ni pĂ©dagogiquement fonde une suspicion de discrimination", avait-il poursuivi."Il y a des notes qui interpellent"Dans un communiquĂ©, le lycĂ©e YabnĂ© a assurĂ© qu'une de ses "enseignantes (https://www.lexpress.fr/societe/education/education-la-desaffection-du-metier-denseignant-en-chiffres-AZCVMYJWNJEETEMASMKMQSJMBM/) prĂ©sente le jour des Ă©preuves sur l'Ă©tablissement d'examen a fait part Ă la direction du lycĂ©e de discussion en salle des professeurs stigmatisant YabnĂ© comme 'Ă©cole hors contrat'". Le lycĂ©e "a Ă©galement Ă©tĂ© alertĂ© par des parents d'Ă©lĂšves d'une attitude particuliĂšrement agressive du jury lors du passage de leur enfant". L'Ă©tablissement a demandĂ© "que les notes discriminatoires soient Ă©cartĂ©es pour ne pas porter prĂ©judice aux Ă©lĂšves".ContactĂ© par l'AFP jeudi, le prĂ©sident du Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de France, Yonathan Arfi avait dit ĂȘtre "de nature prudente" mais "il y a beaucoup d'Ă©motion et des notes qui interpellent". Plusieurs Ă©lus ont interpellĂ© la ministre de l'Education pour obtenir des Ă©claircissements sur les faits et dĂ©noncer, s'ils devaient ĂȘtre avĂ©rĂ©s, une situation "extrĂȘmement grave". "Je n'ose croire que des examinateurs de Paris 18 se soient livrĂ©s Ă une telle discrimination. Une enquĂȘte s'impose effectivement trĂšs vite", avait dĂ©clarĂ© la dĂ©putĂ©e Renaissance Caroline Yadan. "Si les faits et l'antisĂ©mitisme
Le gouverneur de Dakota du Nord Doug Burgum, en juin 2024 Ă Atlanta.Doug Burgum, 67 ans, est gouverneur de lâEtat du Dakota du Nord depuis 2016. Figure relativement anonyme aux Etats-Unis, il sâĂ©tait prĂ©sentĂ© Ă la primaire rĂ©publicaine, avant dâĂȘtre le premier Ă se retirer en dĂ©cembre dernier et de soutenir la candidature de Donald TrumpUn argument loin dâĂȘtre nĂ©gligeable le fait ressortir du lot : sa richesse. Avant la politique, Doug Burgum avait fait fortune dans la technologie, en vendant notamment en 2001 une start-up de logiciels Ă Microsoft pour plus dâun milliard de dollars. Forbes estime ainsi son pĂ©cule personnel Ă plus de 100 millions de dollars. Il pourrait Ă©galement ĂȘtre une figure rassurante au sein du milieu des affaires pour convaincre dâautres riches investisseurs du bien-fondĂ© du soutien Ă Donald Trump. Un raisonnement qui pourrait convaincre le candidat rĂ©publicain, alors que la bataille des dollars est inextricable dâune campagne prĂ©sidentielle aux Etats-Unis.MalgrĂ© son expĂ©rience de gouverneur depuis prĂšs de huit ans, son manque de stature politique au niveau national pourrait ainsi ĂȘtre autant ĂȘtre un avantage quâun dĂ©savantage, selon le degrĂ© dâincarnation personnelle que Donald Trump souhaite pour les derniers mois de sa campagne prĂ©sidentielle. Car une chose est sĂ»re : Doug Burgum ne sera pas celui qui fera de lâombre au sulfureux milliardaire.De sĂ©rieux outsidersSi les trois noms citĂ©s figurent parmi les grands favoris pour devenir le colistier de Donald Trump, dâautres figures des RĂ©publicains sont toujours en embuscade. Byron Donalds (45 ans), Ă©lu Ă la Chambre des reprĂ©sentants depuis 2021, est lâune des incarnations de la nouvelle gĂ©nĂ©ration pro-Trump au sein du parti. "Il est lâun des rares personnes noires Ă occuper un poste au sein des rĂ©publicains et ajouterait de la diversitĂ© raciale au programme, Ă un moment oĂč les rĂ©publicains cherchent Ă dĂ©tourner cet Ă©lectorat du camp dĂ©mocrate", souligne le New York Times, qui pointe nĂ©anmoins (comme dâautres) son manque dâexpĂ©rience comme pouvant ĂȘtre un frein Ă ce choix.Elise Stefanik, reprĂ©sentante dans lâEtat de New York depuis 2015, fait Ă©galement partie des figures de son camp ayant prouvĂ© leur loyautĂ© Ă Donald Trump. Elle a pris une tout autre stature dans le camp conservateur lors de lâaudition de trois prĂ©sidentes dâuniversitĂ© trĂšs prestigieuses (MIT, Harvard, Penn) sur lâantisĂ©mitisme Ă la suite de lâattaque terroriste du 7 octobre en IsraĂ«l et les manifestations sur les campus amĂ©ricains, ayant conduit Ă la dĂ©mission de deux dâentre elles. AgĂ©e de 40 ans, cette figure fĂ©minine pourrait ĂȘtre un avantage pour Donald Trump. MĂȘme si son profil de trĂšs ardente trumpiste ne permettrait pas forcĂ©ment dâĂ©largir lâĂ©lectorat du candidat rĂ©publicain.Tom Cotton, vĂ©tĂ©ran de la guerre en Irak et sĂ©nateur de lâArkansas depuis 2015, serait Ă©galement un candidat susceptible de plaire Ă Donald Trump, et son nom revient trĂšs rĂ©guliĂšrement ces derniĂšres semaines dans la presse amĂ©ricaine. Comme celui de Tim Scott, le seul sĂ©nateur rĂ©publicain noir, trĂšs apprĂ©ciĂ© dans son parti, mĂȘme sâil ne figure pas parmi les soutiens les plus absolus Ă Donald Trump. Les chances de voir Nikki Haley, la derniĂšre Ă sâĂȘtre opposĂ©e Ă Donald Trump (https://www.lexpress.fr/monde/amerique/donald-trump-face-au-vote-nikki-haley-le-signe-dune-aversion-OOXCFQVU7REGBLXAAWAJJVMBFA/) durant la primaire, devenir la colistiĂšre du candidat rĂ©publicain, paraissent en revanche bien plus maigres. Mais la politique rĂ©serve toujours son lot de surprises.
"encline Ă souhaiter plus dâhorizontalitĂ© et de compromis", poursuit Mathieu Gallard. Laurent Dumanche, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la CFDT Cadres pointe un autre souci de mĂ©thode : "Pour les cadres, le problĂšme nâest pas tant de travailler deux ans de plus que de mettre en place les conditions pour travailler mieux, afin de faire justement ces deux annĂ©es supplĂ©mentaires. Or, en lâespĂšce, le gouvernement a fait les choses Ă lâenvers". Le leader syndical fait ainsi rĂ©fĂ©rence Ă la question du "travailler mieux" (https://www.lexpress.fr/societe/travailler-mieux-pour-faire-accepter-de-travailler-plus-longtemps-KENA543PHZDXVD5XW3YP5K6C2E/) que le gouvernement a mis sur la table, mais seulement en rĂ©ponse aux manifestations contre les retraites. Avec qui plus est comme seule avancĂ©e concrĂšte, lâexpĂ©rimentation de la semaine en quatre jours (https://www.lexpress.fr/economie/emploi/management/semaine-de-quatre-jours-vraie-revolution-ou-cadeau-empoisonne-YLP4KF5ALFGFTDBOB5J4R2M3ZM/) dans la fonction publique et des discussions autour de son Ă©largissement Ă dâautres secteurs. Pas de quoi rallumer la flamme des cadres managers dont les Ă©tudes qui se succĂšdent ces derniĂšres annĂ©es pointent toutes un profond mal-ĂȘtre. "Ils ont des conditions de travail de plus en plus difficiles. Dans un monde digitalisĂ© qui va de plus en plus vite, ils sont tiraillĂ©s entre les objectifs quâon leur assigne, leurs Ă©quipes et les injonctions contradictoires", dĂ©crit Laurent Dumanche, qui dĂ©plore que les sujets touchant aux nouvelles formes de travail comme lâorganisation hybride, le droit Ă la dĂ©connexion (https://www.lexpress.fr/economie/emploi/management/droit-a-la-deconnexion-comment-reprendre-la-main-sur-sa-vie-personnelle_2174958.html) et lâĂ©quilibre des temps de vie ne soient pas des thĂšmes pleinement portĂ©s par les partis, y compris chez ceux qui proposent de revenir sur la rĂ©forme des retraites.Et que dire de la loi immigration (https://www.lexpress.fr/politique/la-loi-immigration-promulguee-par-emmanuel-macron-37A25V4FIVA4JIZUAJY4PQDU74/) votĂ©e neuf mois plus tard ? Le double effet kiss cool pour les cadres, selon Mathieu Gallard : "La conjonction dâun Ă©lĂ©ment social et sociĂ©tal nâa pas arrangĂ© les choses auprĂšs de ces catĂ©gories plutĂŽt diplĂŽmĂ©es et ouvertes sur ce sujet". Lequel souligne comme autre possible effet repoussoir "lâoptique conservatrice" du chef de lâEtat depuis 2022 sur les enjeux de sociĂ©tĂ©, citant entre autres "lâĂ©pisode GĂ©rard Depardieu" (https://www.lexpress.fr/politique/devoir-de-visite-des-peres-pma-affaire-depardieu-macron-sadresse-a-lelectorat-feminin-JU2P42V3QFD35OURVB4UXFD6RY/). "Tout cela donne le sentiment quâau cours des derniĂšres annĂ©es, Emmanuel Macron, qui en 2017 incarnait le centre-gauche pour une partie de lâopinion, a davantage cherchĂ© Ă chasser sur des terres dâune droite Ă la fois plus libĂ©rale et conservatrice, expose Mathieu Gallard, or ce ne sont pas des options idĂ©ologiques qui conviennent trĂšs bien aux cadres qui sont sur plutĂŽt sur une ligne sociale-dĂ©mocrate."Dernier marqueur du vote des cadres : le porte-monnaie. Entre 2019 et 2023, ces derniers ont en effet perdu plus de pouvoir dâachat que les ouvriers (https://www.lexpress.fr/economie/entreprises/entre-2019-et-2023-les-cadres-ont-perdu-plus-de-pouvoir-dachat-que-les-ouvriers-RYEUZSHZM5DPHKUZSSSFZAJUPI/) (Institut Rexecode). "Il y a un tassement des rĂ©munĂ©rations des cadres au regard du mouvement plus large de revalorisation vers le bas", confirme Laurent Dumanche, qui rĂ©sume en ces quelques mots leur Ă©tat dâesprit : "Ils ont le sentiment dâĂȘtre les oubliĂ©s du partage".
Vote des cadres : ce malaise quâEmmanuel Macron nâa pas voulu voir
https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/vote-des-cadres-ce-malaise-quemmanuel-macron-na-pas-voulu-voir-WAOFNQKDS5EVBBQNG3VS5XVSYM/
Il est loin le temps oĂč Emmanuel Macron (https://www.lexpress.fr/politique/alain-minc-sur-macron-il-y-a-des-erreurs-historiques-pardonnables-celle-la-ne-lest-pas-IZOJMKN2CRDMPHS6BBTYSY2VIM/) rĂ©gnait en maĂźtre sur les open spaces. Il y a sept ans, avec 36 % des voix, les cadres (https://www.lexpress.fr/economie/emploi/cadres-comment-leur-nombre-a-triple-en-40-ans-XPC7TFD35VESJL7OYXK24VORMY/) (22 % de la population active) Ă©taient la premiĂšre catĂ©gorie professionnelle Ă soutenir la Macronie au premier tour des lĂ©gislatives. Sept ans plus tard, la majoritĂ© prĂ©sidentielle enregistre une perte de 10 points chez les cols blancs. Ceux qui verront le verre Ă moitiĂ© plein retiendront quâentre les europĂ©ennes du 9 juin et le premier tour des lĂ©gislatives, la liste Ensemble a amĂ©liorĂ© son score de 11 points chez les cadres (le parti Ă©tait tombĂ© Ă seulement 15 % il y a trois semaines, soit moins que la moyenne nationale et moitiĂ© moins quâen 2019). Peut-ĂȘtre la perspective dâun RN au pouvoir (https://www.lexpress.fr/politique/loig-chesnais-girard-le-rn-donne-des-coups-de-boutoir-permanents-sur-la-bretagne-JAB6YBSRKRBOPAI63G6LDOSDDY/) a-t-elle comptĂ©âŠEffet dissolution (https://www.lexpress.fr/politique/dissolution-ci-git-la-scenarisation-de-la-vie-politique-par-pierre-vallet-VJGJZIQLVBCX7PBXEEJXHP4MKI/) ou pas, reste une question : oĂč sont donc partis les cadres qui, en 2017 et dans une moindre mesure en 2022, avaient placĂ© leurs espoirs dans le camp macroniste ? Si une infime partie dâentre eux a migrĂ© vers le bloc de gauche, dĂ©jĂ trĂšs solide chez les cadres (34 % le 30 juin dernier contre 33 % en 2017), plus nombreux sont ceux qui ont pris le chemin du⊠Rassemblement national. Au premier tour des lĂ©gislatives, le parti Ă la flamme a enregistrĂ© une progression de 16 points par rapport Ă 2017. Aux derniĂšres europĂ©ennes, la liste menĂ©e par Jordan Bardella sâest mĂȘme offert le luxe de faire 6 points de plus que ValĂ©rie Hayer et jeu Ă©gal avec RaphaĂ«l Glucksmann.Si lâon regarde les chiffres de prĂšs, le discours du RN semble particuliĂšrement porter ses fruits chez les cadres de la fonction publique. Ce ne sont plus en effet les seules catĂ©gories C qui se tournent vers lâextrĂȘme droite. "Au premier tour de 2022, les agents de catĂ©gorie A avaient votĂ© Ă 9 % pour Marine Le Pen. Ils sont aujourdâhui 24 % Ă penser voter pour un candidat RN au premier tour des Ă©lections lĂ©gislatives", soulignait il y a quelques jours le site Acteurs Publics. Quant aux europĂ©ennes, ils sont 21 % Ă avoir glissĂ© dans lâurne un bulletin Rassemblement national et 8 % un bulletin ReconquĂȘte, selon une note publiĂ©e par le chercheur du Cevipof Luc Rouban. Avec, fait inĂ©dit, une progression du vote RN au sein de la fonction publique dâEtat, dont les cadres seraient sĂ©duits par "un discours sur lâautoritĂ© de lâEtat".Et pour le reste des cadres ? La rĂ©forme des retraites (https://www.lexpress.fr/argent/placements/reforme-des-retraites-quel-impact-sur-votre-pension-5UBPTR3NXRDPJBBYZNBRC3AHPM/) a Ă©tĂ© le premier dĂ©clencheur de cette prise de distance avec la majoritĂ© prĂ©sidentielle : "La cote de popularitĂ© dâEmmanuel Macron auprĂšs des classes moyennes supĂ©rieures sâest vĂ©ritablement dĂ©gradĂ©e Ă ce moment-lĂ ", analyse Mathieu Gallard directeur dâĂ©tudes chez Ipsos. "La colĂšre contre le chef de lâEtat qui Ă©tait jusque-lĂ concentrĂ©e sur les catĂ©gories populaires au moment des gilets jaunes sâest diffusĂ©e Ă une partie des cadres qui se sont alors dirigĂ©s vers le RN, perçu comme lâopposant le plus solide au prĂ©sident".La rĂ©forme des retraites, ce tournantCe nâest pas tant le fond du projet de loi sur les retraites que la forme qui est en cause. Une rĂ©forme conduite de maniĂšre trĂšs verticale et Ă coup de 49.3 par le pouvoir en place, pas de quoi sĂ©duire une catĂ©gorie de la population
juillet, 18 heures, pour constituer les différents groupes politiques de cette nouvelle législature.
principal. Quand sera-t-il dĂ©finitivement historien ? "Jâadorerais faire une thĂšse quand je serai vieux, Ă la retraite. Pour lâheure, je reste Ă ma place : celle dâun passeur dĂ©sireux de servir le savoir historique."Le Barman du Ritz, par Philippe Collin. Albin Michel, 409 p., 21,90 âŹ.
La Fabrique de lâhistoire. Bref il nây a pas la place pour un inconnu de 25 ans. Collin ronge son frein. GrĂące Ă Laurent Bon, il participe au Grand Journal sur Canal + : "CâĂ©tait trĂšs rythmĂ©, clippé⊠Je me suis dit quâil faudrait appliquer ça Ă la radio : trouver une maniĂšre plus rapide de cadencer."LâĂ©tĂ© 2005 permet Ă Collin de dĂ©coller. Bernard ChĂ©rĂšze, alors directeur des programmes de France Inter, lui confie une Ă©mission dominicale, Comme un ouragan. MalgrĂ© une tranche horaire dĂ©licate, au milieu de lâaprĂšs-midi, câest un succĂšs. A la rentrĂ©e, voilĂ Collin aux manettes de Panique au Mangin Palace, le dimanche de 11 heures Ă midi : "Câest un crĂ©neau historiquement important. Au dĂ©but jâai vidĂ© la salle : le nombre dâauditeurs est passĂ© de 900 000 Ă 400 000. Au sondage dâaprĂšs, on est revenu Ă 900 000. En 2010, on a fini Ă 1,8 million. Jâavais prouvĂ© que je savais faire une radio bizarre, dĂ©calĂ©e, qui trouvait son public.""Un passeur dĂ©sireux de servir le savoir historique"Tout en continuant de travailler pour France Inter, il planche longuement sur sa bande dessinĂ©e Le Voyage de Marcel Grob, qui sortira Ă lâautomne 2018 et deviendra un best-seller : "Depuis toujours, je cherche Ă crĂ©er des dialogues intergĂ©nĂ©rationnels. Jây vois une des clĂ©s de la sociĂ©tĂ©. A la radio, jâaime mĂ©langer les rĂ©fĂ©rences. La BD est un vecteur populaire, et ça me plaisait dâinvestir ce mĂ©dium. En confiant mon projet aux Ă©ditions Futuropolis, je savais que jâaurais un bel objet, qui entrerait dans les familles â il serait sur la table basse, un adolescent ou un jeune adulte pourrait sâen emparer⊠Câest ce qui sâest passĂ©."Le trou noir de lâannĂ©e 2020 retarde lâĂ©chĂ©ance, mais un dĂ©clic a eu lieu dans lâesprit de Yann Chouquet, chargĂ© de la grille de France Inter. En 2021, sa radio est partenaire de lâexposition NapolĂ©on Ă la Grande Halle de la Villette. Il a sous la main un animateur fĂ©ru dâhistoire, capable dâĂ©crire une BD trĂšs documentĂ©e de prĂšs de 200 pages. Chouquet commande Ă Collin une sĂ©rie de neuf Ă©pisodes de quarante-cinq minutes : NapolĂ©on, lâhomme qui ne meurt jamais. Collin atteint enfin le Graal. Un an plus tard, il propose un projet a priori moins vendeur : "Je viens dâune famille plutĂŽt gaulliste, mais jâaime beaucoup LĂ©on Blum â Ă 18 ans, il Ă©tait le sujet de mon tout premier exposĂ© Ă la fac. Je ne suis pas partisan, je reste hors de lâidĂ©ologie. Je me disais simplement : la gauche ne va pas bien, elle est fissurĂ©e, Blum en est un totem, ça peut marcher⊠Jâai passĂ© neuf mois Ă prĂ©parer ma sĂ©rie, LĂ©on Blum, une vie hĂ©roĂŻque. Câest parti trĂšs vite, en torche. Ăa a changĂ© le statut des sĂ©ries. La presse sâen est emparĂ©e, Ă gauche puis Ă droite. Jâai trouvĂ© mon style, et depuis je suis encore mieux staffĂ©."Chaque podcast historique de Collin compte dĂ©sormais 10 Ă©pisodes de prĂšs dâune heure chacun. Une contre-programmation par rapport aux tweets en 140 caractĂšres : "On mâa souvent dit que la radio va mourir. Mais en voiture, au sport, Ă la cuisine, quand ils bricolent, les gens Ă©coutent des podcasts. Câest le retour triomphal de la radio !" Lorsquâon lui demande dans quelle tradition il sâinscrit, Collin cite RenĂ© RĂ©mond, Pascal Ory (https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/l-historien-pascal-ory-eric-zemmour-alimente-la-judeophobie-musulmane_2161047.html) et Henry Rousso, sans oublier Christian Ingrao, BĂ©nĂ©dicte Vergez-Chaignon et StĂ©phane Audouin-Rouzeau (son "mentor"). Pas snob, il avoue Ă©galement "une grande admiration" pour Alain Decaux : "Il Ă©tait Ă la fois populaire et scientifique. Il savait crĂ©er une dramaturgie dans son rĂ©cit. Il vous attrapait et ne vous lĂąchait plus. Jâessaie dâavoir la mĂȘme intensitĂ©." En attendant son prochain podcast en juin (sur le marĂ©chal Leclerc), il ajoute une corde Ă son arc avec ce roman, Le Barman du Ritz, oĂč il creuse son obsession pour les annĂ©es 1940 avec en plus "une projection personnelle". Il rode aussi en province un spectacle participatif sur Blum, avec Charles Berling dans le rĂŽle
Philippe Collin : le premier roman remarquĂ© d'un passeur dâhistoire(s)
https://www.lexpress.fr/culture/livre/philippe-collin-le-premier-roman-remarque-dun-passeur-dhistoires-ZDKAKM2JMVCGTLEKAD4MTH2D3I/
Nous en parlions rĂ©cemment dans ces pages : en deux gĂ©nĂ©rations, les ventes de livres dâhistoire se sont effondrĂ©es (https://www.lexpress.fr/culture/livre/charles-eloi-vial-le-jeune-historien-qui-veut-revolutionner-le-genre-YCWIBEDKN5FYHJJPJKOG4ZKQOA/). Une certaine amnĂ©sie postmoderne lâaurait-elle emportĂ© ? Alors quâAndrĂ© Castelot se retourne dans sa tombe, lâintĂ©rĂȘt pour le passĂ©, loin de faiblir, se manifeste juste diffĂ©remment. Par exemple Ă travers le succĂšs grandissant des podcasts de Philippe Collin. Celui sur LĂ©on Blum (https://www.lexpress.fr/politique/leon-blum-celui-que-la-gauche-naurait-pas-du-negliger-LC2BZ6KSV5ELBINPOMEH5FRDHA/) a Ă©tĂ© Ă©coutĂ© par 2,4 millions de Français. Le dernier, sur Louis-Ferdinand CĂ©line (https://www.lexpress.fr/societe/louis-ferdinand-celine-en-pleiade-la-revanche-dun-acariatre-BBVIXSAGF5AFXLXF4KRVCJY63E/), en est dĂ©jĂ Ă plus de 1,5 million dâauditeurs. A 49 ans, Collin sâest imposĂ© comme lâun des meilleurs passeurs dâhistoire actuels, et cela quel que soit le format. Depuis la sortie du livre en 2018, il a Ă©coulĂ© 150 000 exemplaires du Voyage de Marcel Grob, son ambitieuse bande dessinĂ©e consacrĂ©e Ă lâun de ses grands-oncles, un "malgrĂ©-nous" enrĂŽlĂ© de force dans la Waffen-SS. Avec Le Barman du Ritz (Albin Michel), il sâessaie pour la premiĂšre fois au roman. Autour de Frank Meier, le bartender autrichien (et juif) du cĂ©lĂšbre palace de la place VendĂŽme, gravite tout le gratin nazi de lâOccupation ainsi quâErnst JĂŒnger, Sacha Guitry ou Coco Chanel. MĂ©langeant au shaker sa connaissance de la pĂ©riode et son goĂ»t pour la psychologie, le tout allongĂ© dans un rĂ©cit habilement construit, Collin rĂ©ussit un cocktail qui devrait griser les habituĂ©s de ses podcasts.Ce nâest hĂ©las pas au bar du Ritz quâon retrouve lâauteur pour lâinterviewer, mais plus sobrement chez son Ă©diteur. Comme on sâen doutait, sa passion pour lâhistoire, et singuliĂšrement pour la Seconde Guerre mondiale, remonte Ă lâenfance : "Je suis persuadĂ© que chaque historien professionnel ou amateur a au fond de lui des raisons de sâattacher Ă telle ou telle pĂ©riode. Il se trouve que jâai trĂšs peu connu mes grands-parents, trois dâentre eux Ă©tant morts quand jâĂ©tais trĂšs jeune. Or mes deux grands-pĂšres avaient Ă©tĂ© dans des stalags. Tout petit, je me suis mis Ă imaginer leurs vies, comment ils avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, comment ils Ă©taient arrivĂ©s en Allemagne⊠Plus jâai vieilli, plus ça mâa passionnĂ©." Fils dâun officier sous-marinier qui a Ă©tĂ© membre du premier Ă©quipage du Redoutable, Collin grandit principalement en Bretagne. En 1997, il soutient Ă lâuniversitĂ© de Brest une maĂźtrise dâhistoire sur lâĂ©puration, avec un Ă©clairage finistĂ©rien, travaillant pour lâoccasion sur 5 000 dossiers individuels. Ira-t-il jusquâau doctorat ? Le doute lâenvahit : "Je rĂȘvais de devenir historien, câĂ©tait un fantasme â mais il y a la vraie vie. Ma fac regorgeait de thĂ©sards, je me suis aperçu que le chemin serait long, incertain, semĂ© dâembĂ»ches. Je viens dâun milieu assez modeste et mes parents mâavaient dĂ©jĂ beaucoup aidĂ©. Enfin, Ă 22 ans, jâĂ©tais aussi tentĂ© par une autre aventure⊠Je suis parti pour Paris."AprĂšs ĂȘtre passĂ© par le service historique de la DĂ©fense, Ă Vincennes, oĂč il rencontre GĂ©rard Lefort, il dĂ©barque Ă France Inter en 1999. Il commence comme homme de lâombre, petite main, faisant des fiches auprĂšs de Marie Colmant et Laurent Bon : "Ces gens trĂšs douĂ©s mâont appris Ă travailler, Ă trouver des angles, Ă dĂ©velopper une Ă©criture radiophonique. Ăa mâa nourri, mĂȘme si je gardais au fond de moi mon dĂ©sir dâhistoire." ProblĂšme : Ă France Inter, en lâan 2000, si la mythique Tribune de lâhistoire sâest arrĂȘtĂ©e, Patrice GĂ©linet anime lâĂ©mission Deux mille ans dâhistoire. Chez les voisins de France Culture, Emmanuel Laurentin prĂ©sente quant Ă lui
duquel les paysans nâont pas les capacitĂ©s de se dĂ©faire. Un en mĂȘme temps ? Non, une paralysie. Le prĂ©sident, qui rĂȘvait de "rĂ©concilier la France", vient dâĂ©chouer Ă mettre autour de la table le monde agricole, les ONG environnementales et la grande distribution ; trois univers qui se regardent en chien de faĂŻence depuis trop longtemps. Un Ă©chec ? Non, un fiasco.
Meilleur code promo đđđđ
Instagram
https://www.instagram.com/nimpazor
Facebook
https://www.facebook.com/nimpazorprono
YouTube
https://youtube.com/c/NIMPAZORBUSINESS
Last updated 3Â months, 3Â weeks ago
Last updated 3Â months ago
The OFFICIAL Telegram Channel of Simon Parkes.
Last updated 2Â months, 2Â weeks ago