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shaykh AbderRazzâq al Abbâd: si autrefois, ils disaient: « le savant meurt et son livre demeure », de nos jours nous disons: « le savant meurt et ‎sa voix perdure ». Beaucoup de savants sont morts mais leur voix transportant leur science est disponible. Tu entends, de nos jours, lors d’assises de science, la propre voix de shaykh ibn Bâz, qu’Allâh lui fasse miséricorde, ainsi que d’autres savants. Tu entends, de sa propre voix, les cours et les explications qu’il donnait. Nous ne doutons pas que celui qui écoute ces cours scientifiques de ces grands savants ne sera pas exposé à ce que le questionneur a mentionné comme ambiguïtés etc car leur science était une science authentique, une science enracinée, leurs paroles étaient des paroles avérées, et les gens ne cesseront d’être sur le bien tant qu’ils prendront la science de leurs plus grands savants.

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في زماننا يموت العالم ويبقى صوته | الشيخ عبدالرزاق البدر

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D'après Abou Houreira (qu'Allâh l'agrée), le Prophète ‎ﷺ a dit: « Quel bon sahour pour le croyant sont les dattes ». (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°2345 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)

Shaykh S. ar Rouhaylî: Ibn l-Qayyîm, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a mentionné que la datte a un impact sur la droiture du cœur. Et il a dit que seuls les médecins du cœur en ont connaissance. Il ne pointait pas les chirurgiens mais il ne visait que les savants éducateurs qui eux sont les médecins du cœur. La datte renferme donc qualités nutritives dont ont attesté les docteurs en hadîth. Et elle renferme des qualités abstraites mentionnées par les savants. Elle est donc un fortifiant pour le corps et réformatrice du coeur avec la permission d’Allâh.

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تأثير التمر على صلاح القلوب |فضيلة الشيخ سليمان الرحيلي حفظه الله| #روائع_السلف

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L’intention de jeûner les six jours de shawwâl avec la compensation de ramadhân

Q: concernant le jeûne des six jours de shawwâl, il a pu m’arriver de rompre un jour durant le mois de ramadhân, mois qui précède shawwâl. Et je veux jeûner six jours de shawwâl. M’est-il permis de nouer l’intention et de rattraper le jour de ramadhân et de jeûner un de ces six jours dans le même temps?

Shaykh al Albânî: si tu interroges sur la permission de le faire alors la réponse est oui, cela est permis. Et je vais te mentionner maintenant trois degrés et le musulman choisit celui qui lui semble bon:
1/ le premier degré, et c’est le plus élevé, est de jeûner la compensation seule et de jeûner shawwâl seul. Pourquoi? Car nous savons que la bonne action est récompensée par dix équivalentes. Dès lors, s’il a jeûné un jour de ramadhân, il a au moins dix bonnes actions. Et s’il a jeûné un jour de shawwâl avec l’intention de shawwâl, il en aura dix. Ce qui fait vingt au total. Ce degré est le meilleur degré et le plus élevé.

2/ le deuxième degré est qu’il n’est pas prédisposé, qu’il n’a pas le temps, qu’il n’a pas l’énergie pour une raison ou une autre, et il veut jeûner un jour qu’il doit ou six jours de ramadhân qu’il doit par exemple et il souhaite y intégrer les six jours de shawwâl. Voici le deuxième degré, nous disons: il noue l’intention de compenser les jours de ramadhân dûs et il intègre à cette intention, l’intention de jeûner les six jours de shawwâl. Il ne lui est pas inscrit dix bonnes actions en plus de dix autres bonnes actions. Celui-ci, il lui est inscrit dix bonnes actions et une en plus, qui est la bonne intention, selon sa parole ‎ﷺ dans le hadith qudsî: « si Mon serviteur a l’intention d’accomplir une bonne action et ne l’a pas faite, inscrivez la lui comme une bonne action. Et s’il l’a accompli, inscrivez la lui comme dix à cent, à sept cents fois et plus encore. Et Allâh multiplie à qui Il veut». Tel est le deuxième rang: il lui sera inscrit au moins onze bonnes actions.

3/ le troisième et dernier degré: il ne jeûne que les jours à compenser, et c’est tout, sans tenir compte de ‎sa condition et des six jours de shawwâl ou alors il ne sait même pas qu’il est en plein mois de shawwâl comme cela est le cas de beaucoup d’arabes occidentalisés.
La réponse est-elle claire?

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Traduction:

Shaykh Al Oseymî:
« les œuvres les plus corroborées en fin de ramadhân sont au nombre de quatre: la zakâtou l-fitr, la demande de pardon, le remerciement et le takbîr.
⁃ La meilleure des demandes de pardon est « astaghfirouLlâha wa atoubou ilayhi»;
⁃ Le meilleur des remerciements est « alhamdou liLlâh»
⁃ Le meilleur des takbîr est « Allâhou akbar, Allâhou akbar, lâ ilâha illaLlâh, waLlâhou akbar, Allâhou akbar, wa liLlâhi l-hamd ». Et le takbîr débute au coucher du soleil de la nuit de l’aid pour s’étendre jusqu’à la prière de l’aid ».

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Cinq tahlîlât…

Shaykh AbderRazzâq al Badr:

il est parvenu de notre Prophète ‎ﷺ cinq tahlîlalât (ndT: dire « lâ ilaha illaLlâh ») qu’il a réuni dans un seul hadîth. Et il ‎ﷺ a informé que celui qui meurt sur ces cinq tahlîlât ne sera pas touché par le feu de l’enfer. Et cela est plus merveilleux que sa parole « il entrera au paradis », puisqu’il ne sera pas touché par le feu. Et à chacune de ces tahlîlât, Allâh Azza wa Jall dit: « Mon serviteur a dit vrai ».
Donc par ces cinq tahlîlât, tu gagnes qu’Allâh atteste ta véracité et que le feu de l’enfer ne te touchera pas le jour de la résurrection; nous implorons Allâh Azza wa Jall de nous en épargner et de nous préserver.
La première de ces tahlîlât est que tu dises: lâ ilaha illaLlâh waLlâhou akbar (1).
Puis que tu dises: lâ ila illaLlâh wahdah (2)
Puis que tu dises: lâ ilaha illaLlâh lâ sharîka lah (3)
Puis que tu dises: lâ ilaha illaLlâh laHou l moulkou wa laHou l hamd (4)
Puis que tu dises: lâ ilaha illaLlâh wa lâ hawla wa lâ quwwata illa biLlâh (5)
Ces cinq tahlîlât ont été rapportées dans un hadîth grandiose, attesté de notre Prophète ‎ﷺ.

(1) il n’y a nulle divinité digne d’être adorée si ce n’est Allâh et Allâh est le plus grand
(2) il n’y a nulle divinité digne d’être adorée si ce n’est Allâh Seul
(3) il n’y a nulle divinité digne d’être adorée si ce n’est Allâh sans associé
(4) il n’y a nulle divinité digne d’être adorée si ce n’est Allâh, à Lui appartiennent la royauté et la louange
(5) il n’y a nulle divinité digne d’être adorée si ce n’est Allâh et il n’y a nulle puissance ni force si ce n’est en Allâh

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خمس تهليلات جاء فيها حديث ثابت من قالها لن تمسه النار

Suite: à partir de 3min41

Shaykh AbderRazzâq al Badr:

⁃ la seconde chose que je désirais aborder ce matin était la mention d’un de mes nobles professeurs, dont j’avais énormément profité durant le mois de ramadhân.

Et le plus étonnant concernant ce professeur -et pas un ramadhân ne passe sans que je ne me souvienne de ce professeur, j’en ai énormément profité, et cela s’est passé il y a 40 ans ou plus. Donc le plus étonnant le concernant est que je ne l’ai vu qu’une seule fois de toute ma vie, et que nous ne nous sommes jamais adressés la parole, il ne m’a jamais parlé et je ne lui ai jamais parlé, pas même une salutation. Mais par Allâh que je le considère comme un de mes professeurs et à chaque fois que je me souviens de lui, j’invoque en sa faveur.

Il était d’Indonésie, il était venu faire une omra pendant ramadhân il y a environ 40 ans, qu’Allâh le préserve s’il est toujours en vie et dans le cas contraire, qu’Il lui pardonne, lui fasse miséricorde et le rétribue en bien. Il a prié la prière du tahajjud devant moi une nuit, dans cette mosquée-ci, la mosquée du Prophète ‎ﷺ. Nous étions dans les dix dernières nuits, tout comme nous nous apprêtons d’ailleurs à y entrer. Il était juste devant moi. C’était un homme dont la jambe gauche était amputée à partir du genou, il était venu sur deux béquilles et il a prié devant moi la prière d’attahajud dans son entier sur une seule jambe et sans béquilles. Il s’inclinait et se prosternait et se relevait sur une seule jambe. Il était devant moi et j’en étais témoin. J’étais jeune et je voyais se dérouler sous mes yeux une chose étonnante concernant la condition de cet homme. Et à cette époque, lors de la prière d’attahajjud, ils récitaient 3 juzz et demi: première salutation, un juzz entier avait été récité; deuxième salutation un juzz entier; troisième salutation un demi juzz; quatrième salutation un demi juzz et un demi juzz dans la cinquième, achevant ainsi durant les dix dernières une lecture indépendante et entière du Qur’ân (ndT: indépendante de celle faite durant tarâwih).

Cette nuit-là, cet homme a donc prié debout durant toute cette prière d’attajahud de 3 juzz et demi, debout de son début à la fin sur une seule jambe sans béquilles. Je l’observais donc et la leçon que j’ai apprise de lui à ce moment-là et dont je tire toujours profit est que l’handicap n’est pas dans le corps mais elle est seulement dans le cœur. Car je me suis mis à penser, en me disant qu’il existe des gens forts, dotés d’un corps vigoureux mais qui ont un problème dans la prière obligatoire, pas la surérogatoire. Non, ils ont un problème avec la prière obligatoire à cause de l’handicap qui se trouve dans leur cœur.

Cet homme amputé, qui n’a pas été entravé par la perte d’un membre entier, sur lequel l’Homme se tient debout, cela ne l’a pas empêché de se tenir debout devant Allâh sobhânahou wa Ta’âlã, dans cette prière d’attahajjud qui est une surérogatoire, elle n’est pas obligatoire et il s’est tenu debout du début à la fin sur une seule jambe, sans même utiliser ses béquilles; et c’est, d’après ce que j’en pense, dû à sa forte foi et à son aspiration à se rapprocher d’Allâh. C’est ainsi que je le considère et c’est à Allâh Seul que revient son jugement.

Quoi qu’il soit, je considère vraiment cet homme comme étant un de mes nobles enseignants dont j’ai tiré profit. J’invoque en ‎sa faveur et il se peut que l’avoir mentionné maintenant entraînera également un accroissement d’invocations en sa faveur de ma part et de la part des auditeurs.
Nous implorons Allâh Azza wa Jall de le rétribuer en bien, de nous et de lui pardonner, ainsi que tous les musulmans.

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Rompre le jeûne avec des dattes en nombre impair n’est pas une sunna

Q: j’ai entendu dire que le jeûneur doit au moment de la rupture rompre avec un nombre impair de dattes, 5 ou 7 dattes etc. Cela est-il une obligation?

Shaykh Ibn l-Utheymîne: ce n’est pas obligatoire ni même une sunna que la personne rompe le jeûne en (un nombre) impair, 3-5-7 ou 9- sauf le jour de l’aid l-fitr.
Il a certes été authentifié que le Prophète صلى الله عليه وعلى آله وسلم ne se rendait pas de bon matin à la prière le jour du aid l-fitr avant d’avoir mangé des dattes et il les mangeait en nombre impair.
En dehors de cela, le Prophète صلى الله عليه وعلى آله وسلم ne réduisait pas sa consommation de dattes à un nombre impair.

Audio disponible ici: http://cerclesciences.fr/rompre-jeune-dattes-nombre-impair-nest-sunna/

https://youtu.be/KdDaqwgIjts?si=QkSgR6gDfMlYxbLg

Lecteur: ‘Alqama, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit: « il s’agit de l’Homme touché par la calamité. Il sait qu’elle vient d’Allâh, il l’accepte alors et se soumet ».

Shaykh AbderRazzâq Al Badr: concernant le sens de la Parole d’Allâh: {et quiconque croit en Allâh, [Allâh] guide son cœur} (trad relat), ‘Alqama a dit: « il s’agit de l’Homme touché par la calamité. Il sait qu’elle vient d’Allâh, il l’accepte alors et se soumet ». L’adversité le touche - comme la pauvreté, la mort d’un proche, la maladie corporelle etc- et il sait qu’elle vient d’Allâh. Il sait qu’elle vient d’Allâh et cela se trouve dans la Parole d’Allâh {Nul malheur n'atteint [l'homme] que par la permission d'Allâh} (trad relat). Alors il accepte et se soumet, et c’est cela la guidée du cœur: Allâh guide son cœur vers l’acceptation, la patience et la soumission. C’est l’Homme, qui touché par l’adversité, accepte alors et se soumet.

C’est pourquoi -tiré du verset et de son exégèse par ´Alqama, si on demandait: qu’est ce qui aide à patienter? Qu’est ce qui aide le serviteur à patienter? On répondrait: savoir que la calamité est entre les Mains d’Allâh, {nul malheur n'atteint [l'homme] que par la permission d'Allâh} (trad relat). Savoir que c’est par la permission d’Allâh, savoir qu’Allâh l’a écrite et qu’Allâh éprouve Ses serviteurs dans le bonheur et le malheur {Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation} (trad relat). Allâh sobhânahou wa Ta’âlã éprouve par le bien et par le mal: le musulman dans le bien est reconnaissant, lorsqu’Allâh éprouve le musulman par ce qui le réjouit alors il est reconnaissant; et dans le mal, il patiente, si Allâh l’éprouve par ce qui le heurte, il patiente.

C’est pourquoi il est parvenu dans le hadîth authentique que le Prophète ‎ﷺ a dit: « Que le cas du croyant est étonnant ! Tout ce qui le concerne est un bien: Si un bonheur l'atteint, il se montre reconnaissant et c’est un bien pour lui. Et si un malheur l’atteint, il se montre patient, et c’est un bien pour lui. Et cela n’appartient à personne d’autre qu’au croyant ». Donc, le croyant atteint d’un bonheur est reconnaissant et patient dans le malheur. Il est dans le bien en toutes situations. Alors que l’Homme, excepté le croyant, est ingrat dans le bonheur: il reconnaît les bienfaits d’Allâh puis les renie. Et lors du malheur, il est en colère: il se frappe les joues, il déchire ses encolures et fait une invocation digne de l’époque de la djâhiliyya. Quant au croyant, son cas est étonnant d’extrême sérénité et tranquillité dans le bonheur et dans le malheur car il sait que tout cela vient d’Allâh. Si un bonheur le touche, il est reconnaissant et si un malheur le touche, il patiente.
´Aqlama dit ainsi que tel est le croyant: l’adversité l atteint et il sait qu’elle vient d’Allâh, il accepte alors et se soumet.

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[1193] كلام علقمة رحمه الله في قوله تعالى:(ومن يؤمن بالله يهد قلبه) - الشيخ عبد الرزاق البدر

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Traduction:

{Et quiconque croit en Allâh, [Allâh] guide son cœur} (trad relat s.64,v.11)

‘Alqama a dit: « il s’agit de la calamité touchant l’Homme. Il sait qu’elle vient d’Allâh, il se soumet et l’accepte ».

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