✝️ Le 25 décembre 496, Saint Remi baptise Clovis à Reims.

? 3 000 guerriers Francs reçoivent également le baptême, marquant l'acte fondateur de la France catholique, fille aînée de l'Église.

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? Il y a 643 ans mourrait Charles V, dit « le Sage », au château de Beauté, après un règne marquant de 16 ans.

Troisième roi de la dynastie des Valois, il assume la régence en 1356 après que son père, le roi Jean II, eut été capturé par les Anglais à Poitiers.

⚜️ Il est sacré à Reims en mai 1364. Roi diminué physiquement, il ne participait pas aux combats, laissant le commandement de ses armées à son second, Bertrand du Guesclin. Il était cependant un stratège et un administrateur hors pair, d’où son titre mérité de « Sage ».

⚔️ Charles V fut le roi de la « reconquête» pendant la guerre de Cent Ans, après les défaites de ses prédécesseurs notamment à Crécy (1346) et à Poitiers (1356). En effet, sous son règne, il reprit le contrôle sur les grands féodaux et fit reculer considérablement les Anglais sur le continent. Ces derniers n’eurent bientôt plus que Calais et la Guyenne comme possession. Ces événements ainsi que la mort d’Edouard III d’Angleterre, marqua une trêve de quelques années dans le conflit opposant les couronnes françaises et anglaises.

? Il participa également au développement de la marine qui avait été abandonnée par ses prédécesseurs, comprenant qu’elle serait indispensable afin de lutter avec les Anglais sur les mers. C’est son amiral, Jean de Vienne, qui rendit plus performante la marine pendant la guerre de Cent Ans.

? On peut également voir en Charles V, le fondateur de la bibliothèque royale. Roi aimant la lecture, il rassembla environ 900 ouvrages, dont des livres de médecine, de droit, de théologie et d’astrologie.

?️ La croisade albigeoise bat son plein dans le comté de Toulouse en cet an de grâce 1213, depuis son lancement par le Pape Innocent III.
Pierre II d’Aragon, alors fer de lance de l’Église catholique romaine, qui vient de porter un coup rude aux musulmans en Espagne, à la bataille de Las Navas de Tolosa (1212), choisit cependant de rejoindre ses vassaux, les comtes Raymond VI de Toulouse, Bernard de Comminges et Raymond-Roger de Foix, en dépit qu’ils soient partisans ou alliés des hérétiques cathares.

L’armée catholique de Philippe Auguste, est quant à elle commandée par le seigneur de Montfort, Simon IV. Le roi de France a dans l’idée de reprendre ses droits sur le Sud du royaume tout en endiguant la propagation de l’hérésie.

En août 1213, le seigneur d’Aragon franchit les Pyrénées et pose le siège devant le château de Muret, qui est alors une base d’opération pour l’armée de Simon IV.

?️ Après une énième tentative de pourparler qui n’aboutit pas, le roi d’Aragon décide de « casser » le siège et de livrer bataille, malgré la réticence du comte de Toulouse, se méfiant des qualités de stratège du commandant ennemi. Simon de Montfort, souhaite lui aussi livrer bataille, car lui et ses hommes arrivent dans leur retranchement.

Le seigneur de Montfort est en infériorité numérique. Il décide de partager son armée en trois bataillons d’environ 300 hommes. En face, deux bataillons sont constitués, l’un de 600 hommes et l’autre de 700, dirigé par Pierre II lui-même. Les 900 hommes du comte de Toulouse ne prennent pas part à la bataille.

Les différents bataillons s’affrontent directement. La mêlée est particulièrement violente et tumultueuse. Le roi d’Aragon y perd la vie. La bataille est sanglante et marqua les chroniqueurs de l’époque. Simon et ses hommes prennent le dessus.

Voyant la débâcle, les troupes toulousaines qui n’avaient pas combattues, fuient. Cependant, ils seront obligés de combattre les croisés. On dénombre au total entre 15 000 et 20 000 pertes du côté toulousain.

? La couronne d’Aragon, en perdant son roi, cesse toute intervention dans la croisade albigeoise. Elle se concentre alors sur la péninsule ibérique et sa lutte contre les musulmans. Cette bataille mit un coup d’arrêt au culte cathare en Occitanie.

Cet épisode fait partie des trois batailles « fondatrices » de la légende capétienne avec celles de la Roche-aux-Moines et de Bouvines (1214).

Tombeau de Darius, Naqsh-e Rustam

DARIUS 1ER : L'APOGEE DE L'EMPIRE ACHEMENIDE (5/5)

La mort de Darius

Après la défaite de Marathon, Darius ne voulut pas renoncer à son rêve de conquérir la Grèce. Il se promit de rassembler une armée encore plus nombreuse, qu'il dirigerait cette fois en personne, afin de combattre les Grecs. Après trois années de préparation, au cours desquelles il tomba malade, une révolte éclata en Égypte, ce qui ne fit qu'aggraver son état.

Darius mourut en octobre 486 avant notre ère; son corps fut inhumé à Naqsh-e Rustam dans un tombeau qu'il avait préparé à l'avance, une coutume des rois perses. Après sa mort, son fils aîné, issu de son mariage avec Atossa, fille de Cyrus, Xerxès, hérita du trône. Ce dernier poursuivra le rêve de conquête de la Grèce de son père.

Le règne de Darius est l'un des épisodes les plus importants de l'histoire de l'Empire perse. Ses conquêtes militaires élargirent les frontières de la Perse et, sur le plan intérieur, ses réformes améliorèrent la vitalité de l'empire. Certaines de ses améliorations ont survécu jusqu'à aujourd'hui, comme ses lois, qui constituent la base de l'actuel droit iranien.