Nous encourageons toute forme de rassemblement créatif partout en France, devant les préfectures, les gendarmeries ou les places publiques. N'hésitez pas à nous faire remonter les infos de vos évènements et à relayer vos photos/vidéos à cette adresse : [email protected]

Dans le Poitou, voici le programme auquel nous vous invitons joyeusement à participer :
*🔨 23 mars - MELLE - Chantier collectif de reconstruction du Cairn en hommage aux victimes des violences policières et de la répression*- RDV dès 9h au croisement de l’avenue de Limoges et la rue de St Léger
Chantier participatif, prises de parole collectives et chorale militante.

*🎉 25 mars – MELLE - Mégaboum devant la gendarmerie pour célébrer la joie militante face à la répression*- RDV dès 19h devant le pont aux roses, place Bujault

*🎉 25 mars - POITIERS - Mégaboum contre les mégabassines dans la Vienne et au-delà*- RDV à 19h Pont Joubert

*📖 26 mars - MELLE – Rencontre autour de l’ouvrage “Pluie sur le mellois”, reportage poético-photographique, avec l’autrice Elisa Viel*- RDV à 19h au Café du Boulevard
À travers la photographie, la poésie et les rues de Melle jusqu'au Village de l'eau, ce livre raconte une sortie de la torpeur par la promenade et les couleurs. Écrit en partie depuis la terrasse du Café du Boulevard, puis laissé à trainer sur le bar sous différentes formes, il revient maintenant à sa source dans son plus bel habit grâce aux Éditions La nage de l'ourse.⁩

Toutes les infos sur : https://www.bassinesnonmerci.fr/

[2/2]

Depuis la signature du protocole en 2018, la Préfecture du 79 ne s’est guère embarrassée de principes pour s’attaquer aux libertés associatives et entraver l’action des militant-es, associations et syndicats engagé-es dans la défense de la biodiversité.
Cela s’est traduit par une intensification de la surveillance incluant écoutes téléphoniques et filatures, l’interdiction de manifestations, la suppression de subventions aux associations opposées, des pressions exercées sur les maires défavorables aux bassines, ainsi qu’une répression judiciaire ciblant militant-es et lanceur-euses d’alerte.

Cette fois, d’un commun accord, les préfectures du 79 et du 17 ont franchi une nouvelle étape dans la politique étatique de destruction démocratique, en décidant d’exclure l’APIEEE des instances de gestion de l’eau sur ces deux territoires, après plus de 20 ans de participation active dans ces institutions. Une décision imposée brutalement par les préfets, sans aucune concertation avec les autres acteurs impliqués. Une éviction qui s’inscrit dans la continuité des préfets successifs qui, depuis 2018, ont systématiquement écarté les associations environnementales et paysannes ayant osé s’opposer aux projets de BASSINES. C’est intolérable !

Mais nous ne lâcherons rien et resterons unis dans la lutte ! Nous continuerons à dénoncer sans relâche les dérives autoritaires et inacceptables de ces gouvernements successifs, qui, peu à peu, ont pavé la voie à l’extrême droite dont la haine des écologistes, militant-es syndicaux… n’est plus à démontrer. Tout notre soutien à l’APIEEE !

💭 Pour rappel, nous vous invitons à lire le dernier rapport de Greenpeace "Démocratie à sec – Comment les lobbies agricoles manipulent la gestion de l’eau avec la complicité de l’État" 👉 https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2025/02/EAU-rapport-GP-web.pdf

📰 Les articles sont disponibles sur :
✅ https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/pourquoi-cette-radiation-cette-association-ecologiste-denonce-sa-mise-au-ban-par-letat-34b0442a-ed37-11ef-b9dd-cfcb5f3afe89
✅ https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/deux-sevres-l-apieee-radiee-de-la-commission-locale-de-l-eau-boutonne-1739808822⁩

[2/2]

La guerre de l’eau est déclarée ! L’accès équitable et universel à l’eau potable est l’un des plus difficiles à atteindre. Sans attendre leurs dirigeants, des citoyens, de plus en plus nombreux, se lèvent pour lutter pour la préservation de ce bien commun. Les méga-bassines, ces immenses retenues d’eau puisées dans la nappe phréatique l’hiver pour irriguer les grandes exploitations de maïs et de soja l’été, sont devenues la bête noire des militants écologistes. Un an après les violents affrontements de Sainte Soline, ces militants, venus de France mais aussi de toute l’Europe, étaient des milliers à se rassembler dans un « village de l’eau » éphémère. A travers le portrait de Julien Le Guet, ex batelier du marais poitevin et militant du collectif « Bassines, non merci », et d’Audrey Andrieu, mère de famille venue du fin fond de l’Allier, Christine Oberdorff interroge les racines de cet engagement non pas CONTRE, mais POUR le changement.

👉 https://ushuaiatv.fr/programmes/les-engag%C3%A9es-2030-la-guerre-de-l-eau-est-d%C3%A9clar%C3%A9e-125232

D'autres diffusions sont prévues :
- Vendredi 28 février 2025 À 09:10
- Dimanche 2 mars 2025 À 12:50
- Samedi 8 mars 2025 À 23:30
- Mercredi 19 mars 2025 À 02:45⁩

[2/2]

Plusieurs cortèges avaient ruisselé dans la ville dans l'objectif d'établir différents points de blocages festifs. Un blocage paysan en tracteurs a surgi au petit matin et pénétré dans le port pour bloquer les bâtiments de l'entreprise Soufflé, un cortège côtier et sa flottille de catamarans et kayaks a choisi la voie du blocage maritime et un immense cortège a emprunté les boulevards en direction du port.

À la répression policière une fois de plus extrêmement violente (les manifestant.es ont été nassé.es, gazé.es et lourdement chargé.es) s'était ajoutée la répression judiciaire que le mouvement antibassines connaît malheureusement de manière systématique depuis plusieurs années.

Malgré la volonté très claire du gouvernement de criminaliser les manifestant.es et d'incriminer sans considération pour les faits, cette fois le message envoyé par la justice est clair : la liberté de manifester doit être respectée !

Ces personnes étaient poursuivies sur des motifs complètement fantaisistes :
1. Un étudiant a été taxé de « port d’arme » pour avoir transporté dans son sac à dos un rapporteur en métal, et un kit couteau-fourchette-tire-bouchon de Nature&Découverte.
2. Ils ont été accusés sans preuves de s’être introduits illégalement dans un EHPAD « à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte ».
3. Ils étaient poursuivis pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations » pour s’être simplement rendus à une manifestation, ce qui revient pudiquement à criminaliser le droit de manifester.

Ces allégations dangereuses pour les libertés fondamentales ont ainsi été balayées par la défense, malgré le zèle très politique du procureur de la République de La Rochelle, Arnaud Laraize (qui avait tenté de piètres attaques à l'encontre des prévenus et surtout de leur avocate Me Alice Becker).

C’est une victoire dont nous nous réjouissons, tout en constatant que ces relaxes sont aussi le symptôme d’une tendance répressive plus profonde : la volonté de l'exécutif de criminaliser nos mouvements coûte que coûte, au prix parfois du sérieux et de la crédibilité.

Cela n’a pas été rien d’organiser une telle semaine et malgré les pressions, ils/elles n’ont rien lâché. Sans elleux, nous n’aurions pas pu vivre cette semaine incroyable où, avec plusieurs milliers de personnes venues de partout en France et d'ailleurs, nous avons pu nous former, nous informer, nous rencontrer, penser, débattre, cohabiter, renforcer nos liens, lutter ensemble,…

Le Village de l’Eau a été une semaine extraordinaire où se sont déroulés une dizaine de tables rondes, une vingtaine d’assemblées et d’ateliers, une cinquantaine de formations, une dizaine de projections et une vingtaine de concerts et spectacles ! Le tout dans un lieu fabuleux, une ambiance de folie et grâce au travail de centaines de bénévoles qui ont assuré l’intendance quotidienne pour que tout se déroule parfaitement bien. Nous en garderons longtemps un souvenir ému et une inspiration constante pour la suite.

? En ‘image de l’année’, nous retenons ce dessin d’Alessandro Pignocchi qui dévoile la couverture de son prochain livre-BD où l'outarde est mise à l'honneur.
Parce que l’outarde est devenue un symbole fort de la lutte, et à travers elle, celui de la biodiversité, de l’importance de se battre pour le vivant et un avenir commun, ce dessin parle de lui-même et incarne parfaitement ce tout. Merci à lui !

2025 sera une nouvelle année de lutte, avec autant de force, de ferveur et de solidarité ! On compte sur vous ! ?⁩

[2/2]

⁨? APPEL À MOBILISATION LE 16/11 - PAS DE BASSINE À SAINT-SAUVANT !

Il devait commencer en septembre dernier. Le chantier de la méga-bassine SEV14 en projet sur la commune de Saint-Sauvant (86), à 15 km de Sainte-Soline, n’a toujours pas démarré.

L'opposition populaire, les revers juridiques et les difficultés économiques ont contraint la Coop de l’eau 79, porteuse du projet, à revoir son calendrier.

N’attendons pas le démarrage du chantier pour agir. Maintenons la pression jusqu’à l’abandon de ce projet scandaleux et de tous les autres projets de bassines !

Le 16 novembre prochain, préparons l’avenir et le retour des outardes. Manifestons pour un juste partage de l’eau et une agriculture paysanne.

Retrouvez l'intégralité de l'appel sur ? https://www.bassinesnonmerci.fr/wp-content/uploads/2024/11/Appel-1611-1-lite.pdf

ℹ️ Toutes les infos sur ? https://www.bassinesnonmerci.fr/saint-sauvant/⁩

Et pour rappel, cette semaine :

? 31/10 : Soirée scientifique avec Anne-Morwenn Pastier : "En sud-vendée, le cycle de l'eau et les bassines" - Rdv à 20h30 à Fontenay le Comte, salle des OPS, 120 rue de la république

? 01/11 : Projection/discussion autour du film "S'ils touchent à l'un d'entre nous", en présence de Christian Porta, des camarades des Soulèvements de la Terre, de Solidaires et BNM ! - RDV à 19h - Salle des assos de Saint-Martin-les-Melle

Au plaisir de vous y retrouver !