Michel Maffesoli au micro d’un des plus talentueux journalistes québécois, Stéphane Bureau, cela donne un grand moment d’intelligence sur notre temps. Avec ce constat que « La fin d'un monde n'est pas la fin du monde » !

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CONTACT #21 | La fin d'un monde n'est pas la fin du monde - Michel Maffesoli (par Stéphan Bureau)

Ancien professeur à la Sorbonne, Maffesoli ne porte pas son titre de sociologue en affection, il se qualifie plutôt de « renifleur social. » Depuis près de six décennies, ce fils de mineur passe la société au peigne fin pour la décoder. Au passage, ses observations…

N'empêche, il y a quand même une chose à savoir sur la censure des réseaux sociaux et principalement de X. Je pense que s'ils voulaient fermer ce site, ils le feraient sans scrupules. Après tout, ils ont fait bien pire récemment : ils ont injecté un produit expérimental dans le sang des gens, via une sournoise extorsion de consentement et rendu sous-citoyens ceux qui ont refusé cet odieux chantage sur leurs corps.

Non, vraiment, je crois qu'ils sont plutôt en train de peser le pour et le contre avant de se lancer dans cette colossale entreprise de censure. En effet, de leur point de vue, le "pour", c'est qu'on ne pourra plus dénoncer leurs mensonges en temps réel, ni leurs crimes, ni la corruption, ni les conflits d'intérêts etc. Bref, on ne pourra plus informer, reinformer les gens ni les désintoxiquer de la propagande. Le Médiavers n'aura donc plus aucun contre-pouvoir. Mais une telle entreprise de censure comporte aussi des risques pour les puissants. En effet, un internet libre leur sert de plateforme pour empêcher tout mouvement populaire et spontané d'éclater. Et surtout : d'éclater sans qu'ils ne l'aient vu venir. En effet, beaucoup de gens sont énervés, très énervés, mais déchargent leur colère en regardant des vidéos de lanceurs d'alerte ou en tweetant. Ce dont je parle là n'est absolument pas à prendre à la légère. C'est d'une véritable catharsis dont il est question : laisser aux gens la possibilité de s'enflammer contre le pouvoir sur les réseaux sociaux pour qu'ils ne deviennent jamais "gilets jaunes" dans la vraie vie.
À nouveau, ce dont je parle est très important et les puissants le savent parfaitement. Je pense qu'au 21e siècle, à l'ère des smartphones, d'internet, de Tik Tok et de Twitter, il est tout à fait possible pour les dominants de tuer une rebelion dans l'œuf avec cette sournoise technique qui consiste à laisser les gens se plaindre et décharger leur colère sur internet.

De plus, cela permet autre chose pour le pouvoir et les dominants. Une chose non négligeable : avoir accès à tous les lanceurs d'alerte, à tous ceux qui les suivent et partagent leurs opinions. Cela est un atout de poids pour le pouvoir qui n'aura plus qu'à aller sur les réseaux sociaux pour voir les événements que préparent ces résistants et autres citoyens en colère. Ou tout simplement pour prendre la température de ce qu'il se passe dans le pays des "gueux mécontents" et aviser en fonction. Dit autrement, quand les puissants préparent leurs coups dans les coulisses, nous autres les résistants aux abus de pouvoir, aux projets liberticides et malveillants, nous préparons les nôtres en public, ici, sous le regard même de ces puissants qui auront par conséquent toujours quelques coups d'avance et pour qui les réseaux sociaux sont une véritable mine d'informations : une liste d'opposants politiques disponible en 1 clic.

Bref, la caste ploutocratique qui pilote le politique a besoin d'une censure, certes, mais elle étudie la chose car elle est consciente qu'un tel projet pourrait leur être plus défavorable que prévu.

Rendez-vous lundi soir pour explorer une question fascinante et d'une brûlante actualité : celle de la dimension spirituelle de la crise en cours.
Sauf à ce que nous nous résignions à une approche purement matérialiste et sans âme du monde (selon laquelle les personnes elles-mêmes sont du capital ou des choses...), il va bien falloir retrouver et restaurer collectivement le sens du Sacré.
Comment ? Sur quelles bases ? Avec quelles compréhensions ou préjugés ?
Nous explorerons ces questions, qui font l'objet de mon principal terrain de recherches (autour du lien entre spiritualité et santé, individuelle et publique) depuis 1995...
Lundi 2 septembre à 21h sur mes canaux X et YouTube.

Un très intéressant article de Essentiel News qui apporte nombre d’éclairages complémentaires ??

Chapoutot est un remarquable historien du nazisme, proposant une analyse étonnante de la continuité entre le régime nazi et la société occidentale contemporaine...

Après "autopsie d'un désastre" qui synthétisait les données sur la gestion catastrophique et scandaleusement antiscientifique du Covid, l'analyse de qui a réalisé cela, pourquoi et comment  nous est livrée par
Jean Dominique Michel
« La fabrication du désastre »
Mardi 17 septembre 2024 à 19h30 à Lausanne.
Reservation : https://www.mouvement-federatif-romand.ch/conferences

"Beaucoup de gens se demandent "pourquoi diable continuer à parler du Covid ?" Au delà du fait que nous avons eu affaire au plus grand scandale sanitaire de l'histoire, à une véritable période totalitaire, et que des gens ont des comptes à rendre, ceux qui n'ont pas compris pourquoi il est nécessaire de parler de cette sombre période n'ont pas réalisé ce qui est probablement le plus important : le Covid était un moyen et non une fin, une façon de normaliser les mesures abusives, les restrictions de liberté et la société de contrôle de sorte que les gens restent apathiques devant ces fléaux et les acceptent comme s'ils étaient fatals."
Alexis Haupt, philosophe

Qui a besoin d’un vomitif ?…

Ce"Referendum d'Initiative Citoyenne" que les Français nous envient ?!
La Radio-télévision suisse porte la pratique de la prostitution journalistique à des niveaux comparables à ceux de France-télévision ou de la RTBF.
Au pays de la "démocratie semi-directe", cela flingue purement et simplement, comme partout ailleurs dans le monde globalo-fasciste, le fonctionnement de la démocratie...
Émission du 4 juin 2024.