La guerre est à nos portes. De son issue en Ukraine dépend notre capacité à maîtriser notre avenir. Les grandes puissances de ce monde s’engagent sur la voie de guerres commerciales aux impacts majeurs sur notre économie, nos industries et nos emplois. Le multilatéralisme et le dialogue comme méthodes de règlement des différends sont profondément affaiblis sur la scène internationale où la force brutale revient au premier plan. L’ordre international régi par le droit est remis en cause comme jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Europe et nos démocraties sont attaquées par des forces hostiles visant directement les idéaux que nous avons en partage, au premier rang desquels la liberté, l’égalité et la fraternité.

Ces réalités sont là. Elles ne sont ni théoriques, ni lointaines. Elles exigent que la France puisse les affronter dans l’unité.

Certes, notre ordre juridique et nos institutions permettaient la censure. Mais ses effets ne se limiteront pas à la chute du gouvernement et au rejet du projet de loi de financement de la sécurité sociale - pourtant issu d’une commission mixte paritaire conclusive – si aucun sursaut n’intervient. La censure ne résout aucun des défis majeurs auquel la France est confrontée. Elle expose très directement notre pays sur nombre de plans : sécuritaire, financier et européen.

Personne n’a à se compromettre : toutes les sensibilités politiques doivent être entendues et respectées. J’affirme cependant qu’il est de notre devoir devant les Français de trouver le chemin qui garantisse la stabilité et l’unité du pays. Telle est l’exigeante responsabilité collective qui nous incombe dans les semaines qui viennent.

L’instabilité, c’est la vulnérabilité. Notre pays doit désormais se résoudre au défi de l’union des forces républicaines. Cela n’est possible qu’en commençant par le rassemblement le plus large possible des dépositaires de la souveraineté populaire. Ce chemin est difficile, je le sais, mais les Français le méritent. Notre pays le mérite. L’esprit civique doit prendre le pas sur les ambitions personnelles et calculs partisans. L’année qui vient doit être celle d’un accord transpartisan mettant notre pays en ordre de bataille pour affronter les défis colossaux qui sont devant nous. Le temps des grandes confrontations politiques reviendra bien assez vite.

Jean-Noël Barrot
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Le pire n’est pas certain. L’intérêt supérieur de la France peut et doit primer sur les calculs politiques et ambitions personnelles. Dans le moment difficile que le pays traverse, notre devoir civique est de préserver sa stabilité, sa crédibilité et son rang.
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« Il n’y a pas d’apaisement sans la justice. Il n’y pas de justice sans la vérité. »

J’ai tenu a adresser ce message, lors de la commémoration des 80 ans du massacre de Thiaroye, au Sénégal.
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Félicitations républicaines à Michel Barnier, qui a consacré sa vie au service de la France et de l’Europe.

Il doit désormais rassembler dans un moment qui exige de la part des diverses sensibilités politiques du pays un esprit de responsabilité, d'ouverture et de compromis.

Merci cher Gabriel Attal pour ces huit mois à tes côtés au service de la France et de notre projet européen

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Une majorité d'action allant de la gauche modérée à la droite républicaine est non seulement nécessaire, elle est possible ! La preuve en 40 propositions issues des programmes NFP, Ensemble et LR, compilées par des experts issus de toutes ces sensibilités.

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