Sans réserve, le Père Marc Lambret, curé de la paroisse Sainte-Clotilde à Paris, juge le résultat de l’élection aux Etats-Unis dans l’éditorial du bulletin paroissial du dimanche 10 novembre :

« En ces jours, le grand peuple des États-Unis d’Amérique, qui s’est longtemps dit chrétien, s’est déchiré entre deux candidats. Le pape François les renvoyait dos à dos, dénonçant l’offense à la vie humaine et au respect qui lui est dû, dans un cas par le parti-pris pour l’avortement, dans l’autre par l’hostilité aux migrants.
Si ces offres politiques présentent chacune un aspect intolérable au regard de l’Évangile, il est permis de penser que le pire l’a emporté : un meneur outrancier qui promeut la violence et compromet la démocratie. À chacun maintenant de prendre ses responsabilités, et puis à la grâce de Dieu qui sait le prix de toute vie ! »

La candidate du wokisme d’extrême-gauche, qui bafoue la liberté religieuse de l’Eglise catholique, aurait donc été moins pire ?

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Suppressions de messes traditionnelles dans le diocèse de Tyler (Texas, USA)

Sur son compte X (ex Twitter), la vaticaniste Diana Montagna évoque la publication ces jours-ci d’un courrier de l’administrateur apostolique, Mgr Joe Vasquez, du diocèse de Tyler (USA) supprimant une grande partie des messes traditionnelles de ce diocèse fin novembre (Mgr Vasquez est en place depuis la destitution par le Saint-Siège de Mgr Joseph Strickland…

https://riposte-catholique.fr/archives/196010

@RiposteCatholique

Un chrétien qui n’a pas vécu en communion avec Rome vient d’être introduit dans le martyrologe romain.

François avait aussi promu comme docteur de l’Église Grégoire de Narek, un auteur qui nie la christologie de Chalcédoine (monophysite).

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2024-11/isaac-ninive-martyrologe-romain-saint-assyrien.html?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NewsletterVN-FR

@catholiques

Il a dû rater l’épisode avec Judas Iscariot.

« domradio.de nous montre ce jeudi 1er aout 2024 que 70 000 servants d’autels célèbrent la vie et la foi lors de leur pèlerinage à Rome. Le cardinal Jean-Claude Hollerich rend compte d'intéressantes séances de questions et réponses, de l'audience du pape et des impulsions des jeunes pour le Synode mondial. Suite à cette expérience, il met en avant que «le centre de l'Église n'est pas le clergé et j'inclus également les laïcs professionnels. Le centre, ce sont les gens et aussi les jeunes. Et les jeunes cherchent Dieu. Les jeunes sont ouverts à Dieu, à Jésus-Christ, à l'Évangile». 

Le cardinal pense que l’Église doit s’«adapter beaucoup plus aux gens, nous devons les approcher beaucoup plus.», et «Il faudrait vraiment partir de leurs questions dans leur vie». Pour lui, à travers les servants d’autel qui «représentent le peuple de Dieu, tous les baptisés, dans le service» et «ont parfois une foi profonde à laquelle je ne m’attendais pas», il voit «l'Église d'aujourd'hui, mais ces jeunes seront aussi l'Église de demain. Et je ressens un grand engagement, un amour pour Dieu et pour les gens. J'attends avec impatience cette église du futur.»

Les rencontres avec les jeunes ont apporté au cardinal lui permettent d’emporter quelque chose au synode mondial, car il y voit la conversion vers la synodalité dont parle le pape et «la conversion n’est pas un acte de mortification, mais elle conduit plutôt à la joie de l’Évangile. Je pense que j'ai pu vivre ça ici.» Cela le renforce, et c’est grâce à ce parcours de conversion «que nous sommes en marche avec l’Église, avec tout le peuple de Dieu. C'est juste agréable de pouvoir y appartenir comme évêque, comme prêtre, comme personne engagée dans l’Église.» »

Comme circonstance aggravante, notons que cet évêque a travaillé 20 ans dans le Nord du Cameroun et a vu l’arrivée de Boko Haram.